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Cancer du sein : pas de grandes différences entre les traitements hormonaux existants

Une étude comparative entre différents traitements hormonaux, à base d’anti-aromatases et/ou d’anti-oestrogènes, montre que leur efficacité dans la lutte contre la récidive du cancer du sein est similaire chez les femmes ménopausées. 

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75% des cas de cancers du sein se déclarent après 50 ans. L’hormonothérapie fait partie des traitements possibles. Chez la femme ménopausée, on prescrit ce qu’on appelle un anti-aromatase pour lutter contre les effets des hormones. Des chercheurs ont comparé l’efficacité des différents traitements à base d’anti-aromatases dans le traitement post-cancer du sein. L’étude a été menée par des chercheurs de l’université de Naples en Italie et publiée dans The Lancet

Des mécaniques différentes de traitement

Les anti-aromatases permettent de stopper la croissance des cellules cancéreuses. Plus précisément, ils agissent sur les aromatases, des enzymes qui permettent aux androgènes de se transformer en oestrogènes chez la femme ménopausée. Or ces derniers ont la capacité de faire grandir les cellules cancéreuses.

En France, les anti-aromatases les plus couramment utilisés sont le létrozole, l’anastrozole et l’exémestane. A l’inverse, les anti-oestrogènes permettent de bloquer les effets des oestrogènes sur les cellules cancéreuses. Le plus répandu est la tamoxifène, il peut être utilisé chez la femme ménopausée ou non. Ces traitements présentent toutefois de nombreux effets secondaires: bouffées de chaleur, kystes de l’ovaire ou encore, anomalies de l’endomètre. 

Peu de récidive au bout de 5 ans

3 697 femmes ont participé à l’étude entre 2007 et 2012. Les patientes ont toutes eu un cancer du sein soigné par chirurgie. Les chercheurs italiens ont comparé deux stratégies de traitement : l'une en amont et l'autre de substitution. Pour la première, l’un des trois anti-aromatases était administré pendant 5 ans. Pour la seconde, la patiente recevait un anti-oestrogène pendant deux ans puis un des trois anti-aromatases. Le taux de survie sans récidive après 5 ans est de 88,5% pour la stratégie de substitution et de 89,8% pour l’autre.

Entre les différents anti-aromatases, les chercheurs observent peu de différence d'efficacité. Avec l’anastrozole, le taux de survie sans récidive après 5 ans est de 90%, de 88% avec l’exémestane, et de 89,4% avec le létrozole. Pour les chercheurs, cela signifie que pour choisir le traitement, ce sont la volonté du patient et la tolérance du traitement par celui-ci qui doivent compter. 

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