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QUESTION D'ACTU

Mimétisme alimentaire

Garder la ligne en choisissant bien ses amis

D’après une étude australienne, les personnes qui nous accompagnent au cours de nos repas peuvent influencer la quantité de nourriture que nous décidons d’ingérer.

Garder la ligne en choisissant bien ses amis Matt Rourke/AP/SIPA




Avec l’été qui approche les plus préoccupés par leur ligne ont déjà entamé un régime. Et pour qu’il soit le plus efficace possible des chercheurs suggèrent de l’étendre au-delà de l’assiette. Mais jusqu’à où ?
D’après l’agence de presse française Relaxnews, la personne avec laquelle on a l'habitude de déjeuner ou de dîner peut grandement influencer nos habitudes alimentaires, surtout pour ce qui est de la quantité de nourriture ingérée, à en croire une méta-analyse sur 38 études émanant de l'Université de Nouvelle-Galles du Sud (UNSW) à Sydney (Australie).

 

L’influence de l’assiette du copain

Pour le principal auteur de l’étude, Lenny Vartanian, qui a publié ses conclusions dans la revue Social Influence, c'est un ressort psychologique appelé « modélisation sociale », qui encourage à consommer moins qu'à son habitude si son comparse a peu d'appétit.
D'après lui, ce phénomène se produit parce que dans les situations sociales les portions peuvent grandement varier selon les personnes et les contextes.
Exerçant à l'école de psychologie de l'UNSW il précise : « Des signaux internes comme la faim et le sentiment de satiété sont souvent des indicateurs peu fiables (...) Dans ces situations on peut suivre l'exemple de l'autre pour décider la quantité de nourriture que l'on doit consommer. »

 

Les femmes plus sensibles à la modélisation sociale

Au cours de ses travaux, ce scientifique a par ailleurs découvert que le phénomène de modélisation sociale se produit peu importe le poids de la personne. Il semblerait cependant que les femmes soient plus susceptibles d'y succomber que les hommes.
« Cette différence entre les sexes peut s'expliquer par le fait que les femmes semblent plus sensibles à la manière dont les autres les perçoivent lorsqu'elles mangent », précise le Pr Vartanian.
« Il est intéressant de noter que cet effet de miroir se produit même en l'absence d'un partenaire à table », précise-t-il. L'étude montre en effet que la personne qui prend son repas en lisant un simple descriptif des plats que prendrait son partenaire absent adapte aussi sa consommation à l'autre.

 

Début chez le grand enfant et jusqu’à l’âge adulte

Au final, il ressort également de cette méta-analyse que le phénomène est plus présent chez les grands enfants que chez les petits,« ce qui suggère que le processus d'imitation de l'autre est un comportement que l'on acquiert », soulignent les chercheurs.
« Les recherches montrent que les facteurs sociaux ont une forte influence sur notre consommation. Si le modèle social mange en grandes quantités, la personne en face à la liberté de manger sa ration normale, ou même plus si elle le désire », conclut Lenny Vartanian

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