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La mal-bouffe en fin de grossesse rendrait les bébés accros

La surconsommation de junk food en fin de grossesse et à l’adolescence serait plus néfaste qu’à d'autres périodes de la vie, selon une étude autralienne.  

La mal-bouffe en fin de grossesse rendrait les bébés accros Alex Segre/REX/REX/SIPA

  • Publié le 02.04.2015 à 20h10
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Au début d’une grossesse, les futures mamans ont tendance à surveiller scrupuleusement leur alimentation. Mais quand arrive le terme, les petits écarts et les mauvaises habitudes reprennent vite le pas. Une étude australienne, publiée dans FASEB journal, montre pourtant que l’excès de malbouffe en fin de grossesse est pire pour le bébé, qu’au début de la gestation.


Pire en fin de grossesse
« Nos travaux suggèrent que l’excès de junk food en fin de grossesse peut être plus néfaste qu’au début, explique Jessica Gugusheff, auteur de l'étude et chercheuse à l’Université d’Adelaide. Ils indiquent aussi que les conséquences d’une surconsommation de malbouffe au début de la grossesse pourraient être limitées par un régime équilibré en fin de grossesse. »

L’autre période critique est l’adolescence mais fille et garçon ne sont pas égaux. En effet, l’étude montre qu’adopter une alimentation saine permet de limiter la dépendance à la malbouffe chez les garçons mais pas les filles.

Sensibilité diminuée
L’addiction pour la junk food résulterait d’un dérèglement des circuits neuronaux du système de récompense. Ainsi, pour ressentir du plaisir en mangeant un fast-food, les enfants dépendants à la malbouffe ont besoin de consommer plus d’aliments gras et sucrés que les non-dépendants. « La zone du cerveau mise en jeu dans ce phénomène grandit très vite durant ces deux périodes clés et est donc plus susceptible aux altérations à ces moments-là », explique le Dr Beverly Mühlhäusler, auteur de l’étude.

Les chercheurs espèrent que leurs travaux aideront les futures mères à être mieux informées sur les effets au long terme de l’alimentation sur leurs enfants. « Cela nous permettra également de mieux ciblés nos conseils nutritionnels aux périodes critiques du développement quand ils seront les plus bénéfiques », concluent les auteurs

 

 

 

 

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