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Coqueluche : les autorités sanitaires alertent sur une hausse des cas en France

L’épidémie de coqueluche augmente dans l’Hexagone depuis le début de l’année 2024, avec huit régions touchées, d'après Santé publique France. 

Coqueluche : les autorités sanitaires alertent sur une hausse des cas en France Chinnapong/iStock




L'ESSENTIEL
  • Une vingtaine de foyers d’infection - aussi appelés clusters - ont été identifiés dans huit régions de France depuis le début de l’année 2024.
  • En tout, au premier trimestre 2024, 70 cas de coqueluche ont été recensés, contre 39 cas en 2023, sur toute l’année.
  • Plusieurs pays européens sont touchés par la coqueluche et rapportent plusieurs centaines de cas par jour.

Depuis le début de l’année 2024, il y a une augmentation des cas de coqueluche en France, selon un communiqué de Santé publique France. Dans le détail, une vingtaine de foyers d’infection - aussi appelés clusters - ont été identifiés dans huit régions du pays, alors qu’un an plus tôt, en 2023, il n’y avait que deux cas dans une seule région, l’Ile-de-France. 

Pour rappel, la coqueluche est une infection respiratoire très contagieuse, car l’Assurance Maladie estime qu’une personne malade peut contaminer 15 à 17 personnes en moyenne. Les quintes de toux sont le principal symptôme. Cette affection peut devenir grave chez certaines personnes fragiles comme celles âgées, les femmes enceintes et les nourrissons de moins de six mois qui n’ont pas encore été vaccinés contre cette maladie. 

Coqueluche : Santé publique France appelle à la vigilance et à la vaccination

En 2023, dans le pays, Santé publique France avait recensé 39 cas de coqueluche au total. Pour cette année, rien qu’au premier trimestre, l’instance de santé en a déjà compté 70. Le plus souvent, il s’agit de contamination ayant lieu dans le cadre familial ou en collectivité (écoles maternelles, primaires, haltes-garderies et maisons maternelles). Santé publique France s’inquiète d’une "reprise de la circulation de la bactérie en communautaire qui pourrait s’intensifier dans les prochains mois” et appelle à la "vigilance”. "Compte tenu de cette nette augmentation du nombre de cas groupés rapportés, Santé publique France rappelle l'importance de la vaccination pour protéger les personnes à risque de formes graves", peut-on lire dans le communiqué.

Depuis 2018, la vaccination est obligatoire pour tous les nourrissons dès qu’ils sont en âge d’être vaccinés. Ce vaccin, délivré à deux mois, quatre mois et onze mois, protège contre six maladies : la coqueluche, la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, l’Haemophilus influenzae de type B, ainsi que l’hépatite B. Les adultes peuvent perdre la protection vaccinale, notamment par insuffisance de rappels. Selon le ministère de la Santé, "plusieurs rappels du vaccin contre la coqueluche sont prévus : dans l’enfance (à 6 ans et à 11-13 ans), ainsi qu’à l’âge de 25 ans (un rattrapage peut être proposé jusqu’à l’âge de 39 ans)”.

"Plusieurs centaines de cas de coqueluche par semaine" chez "nos voisins européens et Outre-Atlantique"

"À ce jour, la situation française n’est pas comparable avec celle de nos voisins européens et Outre-Atlantique qui rapportent plusieurs centaines de cas par semaine depuis le dernier trimestre 2023”, indique le communiqué. En effet, selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), il y a une forte augmentation des cas en Europe, notamment  en Croatie (plus de 1.000 cas depuis le début de l'année, contre quelques dizaines habituellement), en Belgique, au Royaume-Uni, au Danemark, au Royaume-Uni, en Espagne et en Allemagne.

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