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Protections hygiéniques : leur composition devra être affichée à partir d’avril

Le décret qui entrera en vigueur le 1er avril prévoit davantage de transparence sur la composition et les potentiels risques des tampons, serviettes et autres protections hygiéniques.

Protections hygiéniques : leur composition devra être affichée à partir d’avril Olivka888 / istock




L'ESSENTIEL
  • Viscose, coton, cellulose, polyéthylène, colle, microbilles... A partir du 1er avril prochain, les fabricants de protections hygiéniques (tampons, serviettes, culottes menstruelles...) seront tenus de détailler leur composition sur l’emballage ou la notice d’utilisation, a annoncé la Répression des fraudes.
  • L’objectif du décret qui entrera en vigueur ce jour-là est "d’améliorer la transparence" sur les quelque 2,8 milliards de produits de protection intime féminine vendus chaque année en France.

Viscose, coton, cellulose, polyéthylène, colle, microbilles... A partir du 1er avril prochain, les fabricants de protections hygiéniques (tampons, serviettes, coupes et culottes menstruelles...) seront tenus de détailler leur composition sur l’emballage ou la notice d’utilisation. C’est ce qu’a annoncé la semaine dernière la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Les protections hygiéniques devront détailler "les possibles effets indésirables"

L’objectif du décret qui entrera en vigueur ce jour-là est "d’améliorer la transparence" sur les quelque 2,8 milliards de produits de protection intime féminine vendus chaque année en France, régulièrement accusés d’être risqués pour la santé humaine. Un "délai autorisé d'écoulement des stocks déjà mis sur le marché" sera néanmoins autorisé jusqu'au 31 décembre 2024, précise la DGCCRF.

Ces mesures s’appuient sur les avis scientifiques de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) publiés en 2019 et en 2022. Concrètement, tous les produits concernés devront ainsi mentionner "le détail des substances et matériaux incorporés", "la mention des modalités et précautions d’utilisation", ainsi que "les possibles effets indésirables (irritations, intolérances, allergies, microtraumatismes) ou plus graves tels que le syndrome de choc toxique menstruel".

De quoi permettre, selon la DGCCRF, "une meilleure information sur les précautions d’utilisation relatives, notamment, aux conditions d’hygiène et au temps de port maximal recommandé, soit 6 heures".

Entre 6.000 et 13.000 protections intimes utilisées au cours d’une vie

Comme l’explique le texte, le syndrome de choc toxique menstruel, estimé par l’Anses à une vingtaine de cas par an dans le pays, est "principalement causé par l’usage de protections périodiques internes, à savoir les tampons et les coupes menstruelles". Pour rappel, une femme utilise entre 6.000 et 13.000 protections hygiéniques jetables durant sa vie.

Et, pour plus de vigilance, les consommateurs sont invités à "signaler sur le site de la DGCCRF ou l’application SignalConso, tout problème de consommation, notamment lié à l’affichage de l’information sur les produits de protection intime".

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