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Cancer du poumon : un médicament réduit le risque de décès

Des scientifiques ont observé que le médicament osimertinib pourrait diminuer le risque de mortalité chez les patients atteints par un certain type de cancer du poumon. 

Cancer du poumon : un médicament réduit le risque de décès Motortion/IStock




L'ESSENTIEL
  • Le cancer du poumon est le deuxième cancer le plus fréquent chez l’homme et le troisième chez la femme.
  • Un nouveau médicament pourrait réduire de moitié les risques de mortalité chez les patients atteints par un certain type de cancer du poumon.
  • Le traitement osimertinib empêcherait la tumeur de se propager au cerveau, au foie et aux os.

Présenté lors de la conférence annuelle des spécialistes du cancer à Chicago (États-Unis), un nouveau traitement pourrait réduire de moitié le risque de mortalité chez les patients atteints par un certain type cancer du poumon et présentant une mutation particulière.  

Un médicament qui vise une forme particulière de cancer du poumon 

Selon la Fondation Arc, le cancer du poumon est le deuxième cancer le plus fréquent chez l’homme et le troisième chez la femme. L'osimertinib est destiné aux patients touchés par un cancer dit «non à petites cellules» et ayant une mutation du récepteur du facteur de croissance épidermique (récepteur de l’EGF). D’après les informations de l’Agence France Presse (AFP), ces mutations sont présentes dans 10% à 25% des cas de cancer du poumon aux Etats-Unis et en Europe, et 30% à 40% des cas en Asie.

Lors de l’essai clinique, les chercheurs ont recruté 680 patients à un stade précoce de la maladie dans une vingtaine de pays. Les participants avaient tous été opérés pour enlever la tumeur, avant de débuter le traitement. Ils ont ensuite été divisés en deux groupes : la moitié a pris quotidiennement le médicament osimertinib, et l’autre a reçu des placebos. 

88% des patients traités avec l’osimertinib sont toujours en vie 

Les scientifiques ont alors constaté une réduction de 51% du risque de décès chez les patients traités avec l’osimertinib par rapport au groupe ayant reçu les placebos. Après 5 années de prise, 88% des patients traités étaient toujours vivant, contre 78% dans le groupe témoin. 

Lors d’une conférence de presse, Roy Herbst, co-auteur de l’étude et oncologue à l’Université de Yale, a déclaré que ce traitement permet "d'empêcher la propagation de la maladie au cerveau, au foie et aux os", et "qu’environ un tiers des cas de cancers 'non à petites cellules' peuvent être opérés lorsqu'ils sont détectés". Toutefois, il est nécessaire de dépister en amont les patients, pour détecter la mutation du récepteur de l’EGF. "Sinon nous ne pouvons pas utiliser ce nouveau traitement (…) l’osimertinib, qui vise ce récepteur, entraîne des effets secondaires (grande fatigue, rougeurs cutanées, diarrhées", a-t-il prévenu. 

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