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Oncologie

Cancer du côlon : dépistez-vous en vérifiant vos selles !

Les premiers symptômes du cancer colorectal sont souvent visibles dans les selles. Savoir les répérer permet d'accélérer la prise en charge, et ainsi d'augmenter les chances de survie. 

Cancer du côlon : dépistez-vous en vérifiant vos selles ! Cunaplus_M.Faba/istock




L'ESSENTIEL
  • Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent chez l’homme.
  • Environ 44 000 nouveaux cas ont été diagnostiqués en France en 2017.
  • Dans la plupart des cas, c’est un adénocarcinome.

Les selles ne doivent pas être taboues ! Elles peuvent fournir de précieuses informations sur votre état de santé. Dans le cas du cancer colorectal, surveiller ses selles est primordial. Lorsque la maladie est détectée suffisamment tôt, les chances de survie sont plus élevées. "Le cancer colorectal est un cancer de bon pronostic lorsqu’il est diagnostiqué à un stade précoce", indique la Haute autorité de santé.

Quels signes doivent alerter ?

Les troubles du transit intestinal sont un symptôme du cancer colorectal : constipation, diarrhée ou encore nausée. Cela peut aussi être un besoin pressant d'aller à la selle, une sensation d'évacuation incomplète du rectum et l'impression que le rectum est plein, des selles plus étroites que d’habitude, des efforts d'expulsion des selles douloureux et inefficaces, comme le précise l’Assurance maladie. La présence de sang dans les selles est aussi un signe qui doit alerter. Tout changement dans l’apparence, ou la texture, des selles doit susciter la vigilance. Si vous ressentez l’un de ces symptômes et qu’il persiste, il est important de consulter un médecin. 

Comment se passe le diagnostic ?

Lors de la consultation, la première étape est un interrogatoire qui permet au médecin de repérer d’éventuels facteurs de risque, et de prendre en compte les antécédents. Ensuite, il réalise un examen clinique : le toucher rectal, pour palper la paroi du rectum. "Le toucher rectal permet de diagnostiquer un cancer du rectum s’il est situé à moins de 8 cm de l’anus, précise la Fondation pour la recherche sur le cancer. Il permet en particulier d’évaluer la taille d’une tumeur rectale et sa distance par rapport au sphincter." Si l’examen confirme la présence de symptômes suspects, une coloscopie est prescrite, pour "permettre au médecin de visualiser la muqueuse de la paroi intestinale du patient". Lorsque le diagnostic se confirme, d’autres analyses sont réalisées pour mieux identifier la tumeur et sa gravité.

Il y a différents stades au cancer colorectal : les stades 0 et I sont les plus précoces, avec le meilleur pronostic, le stade II correspond à une évolution de la tumeur, qui traverse toutes les couches de la paroi intestinale, dans le stade III, les cellules cancéreuses ont migré vers les ganglions lymphatiques et dans le stade IV, elles ont formé des métastases. Dans un premier temps, les patients subissent une chirurgie pour retirer la tumeur, puis parfois une chimiothérapie et une thérapie ciblée, comme la radiothérapie.

Des facteurs de risque identifiés

La maladie est parfois liée à des causes génétiques, mais le mode de vie est fortement impliqué dans son apparition. Ainsi, pour limiter les risques, il est important de ne pas fumer, de limiter la consommation d’alcool, de manger équilibré, de surveiller son poids et de pratiquer une activité physique régulièrement. 

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