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QUESTION D'ACTU

348 cas recensés

Hépatites mystérieuses : où en est-on ?

Le nombre de cas recensés augmente à travers le monde. L’Organisation mondiale de la santé poursuit ses investigations, mais l’hypothèse la plus forte est celle d’un adénovirus. 

Hépatites mystérieuses : où en est-on ? Pornpak Khunatorn/istock




L'ESSENTIEL
  • Ces hépatites aiguës d’origine inconnue touchent les enfants.
  • 20 pays dans le monde sont concernés.
  • L’adénovirus 41 est impliqué dans la gastro-entérite.

Les recherches se poursuivent pour comprendre l’origine de ces hépatites aigües qui touchent les enfants. Mardi 10 mai, Dr. Philippa Easterbrook, scientifique, membre du département de recherche sur les hépatites de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait le point lors d’une conférence de presse. Pour l’heure, l’organisation a recensé 348 cas dans cinq régions du monde. 70 cas suspects sont en cours d’investigation. 

Comment évolue le nombre de cas ? 

Selon les données de l’OMS, six pays recensent plus de cinq cas, mais le Royaume-Uni est de loin le plus touché : Plus de 160 enfants y ont été diagnostiqués. Début mai, cinq décès ont été comptabilisés aux États-Unis. En Indonésie, trois enfants sont décédés de cette pathologie. En France, les autorités sanitaires ont confirmé deux cas. 

Quels sont les symptômes ?

Les enfants touchés souffrent de symptômes gastro-intestinaux, parfois de jaunisse. Certains d’entre eux étaient en insuffisance hépatique, et ont du recevoir une greffe de foie. Dans une étude réalisée sur 109 cas aux États-Unis, des chercheurs ont constaté que l'âge médian des enfants touchés était de deux ans. Dans 90% des cas, leur maladie a conduit à une hospitalisation.  

Quelles sont les pistes d’explication ?

"À l’heure actuelle, les principales hypothèses restent celles qui impliquent l’adénovirus, en prenant également en considération de façon importante le rôle de la Covid, soit en tant que co-infection, soit en tant qu’infection antérieure", précise le Dr Philippa Easterbrook dans une interview à GlobalNews. L’adénovirus a été l’une des premières pistes envisagées par la communauté scientifique. Jusqu’ici ce type de virus était principalement associé à des troubles respiratoires, digestifs ou à des conjonctivites. Les derniers tests réalisés par l’OMS indiquent une présence d'un adénovirus dans 70% des cas. Par ailleurs, le sous-type 41 était le variant le plus répandu.

La Covid-19 est également surveillée par la communauté scientifique : dans d’autres tests, les chercheurs ont constaté que 18% des enfants malades étaient positifs au SARS-CoV-2. "La semaine prochaine, nous nous concentrerons sur les tests sérologiques pour les expositions et les infections antérieures à la Covid-19", indique Dr. Philippa Easterbrook. 

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