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Prévention

2,5 à 5 heures d’activité physique par semaine réduit le risque de cancer

Une vaste méta-analyse conclut que pratiquer une activité physique modérée mais régulière chaque semaine pourrait réduire de manière significative le risque de développer sept cancers.

2,5 à 5 heures d’activité physique par semaine réduit le risque de cancer nd3000/iStock




Pratiquer une activité physique régulière n’est pas seulement bon pour la forme ou le moral : c’est aussi excellent pour réduire le risque de cancer. C’est la conclusion à laquelle sont parvenus des chercheurs du National Cancer Institute, de l'American Cancer Society et de la Harvard T.H. Chan School of Public Health.

Dans une étude publiée dans le Journal of Clinical Oncology, ils expliquent que pratiquer 2,5 à 5 heures par semaine d'activité d'intensité modérée ou 1,25 à 2,5 heures par semaine d'activité vigoureuse “étaient lié à un risque plus faible de sept cancers, plusieurs types de cancer ayant une relation ‘dose/réponse’”.

Une diminution du risque de cancer jusqu’à 27%

Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de l’étude ont procédé à une méta-analyse de neuf études prospectives portant sur plus de 750 000 adultes. Pendant plus de 10 ans, ces volontaires ont été suivis : ils devaient déclarer les activités physiques pratiquées pendant leurs loisirs et se plier à un suivi de l'incidence du cancer, en examinant la relation entre l'activité physique et l'incidence de 15 types de cancer.

Les chercheurs ont constaté l'activité physique était associée à un risque plus faible de cancer du côlon chez les hommes (8 % pour 7,5 heures/semaine ; 14 % pour 15 heures/semaine), de cancer du sein chez les femmes (6 % à 10 %), de cancer de l'endomètre (10 % à 18 %), de cancer du rein (11 % à 17 %), de myélome (14 % à 19 %), de cancer du foie (18 % à 27 %) et de lymphome non hodgkinien (11 % à 18 % chez les femmes). La relation dose-effet était linéaire pour la moitié des associations et non linéaire pour les autres.

“Les directives en matière d'activité physique ont été largement basées sur leur impact sur les maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires et le diabète, développe Alpa Patel, directrice scientifique principale de la recherche épidémiologique à l'American Cancer Society. Ces données soutiennent fortement que ces niveaux recommandés sont également importants pour la prévention du cancer.”

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