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QUESTION D'ACTU

Protéines végétales ou animales

Les Français mangent de moins en moins de viande

Les Français consomment 12% de viande en moins qu'il y a 10 ans. Plusieurs facteurs expliquent ces chiffres, dont l'évolution des modes de vie, le prix de la viande, mais aussi les bénéfices pour la santé.

Les Français mangent de moins en moins de viande Rimma_Bondarenko / Istock.




En France, la consommation de viande, notamment bovine, a baissé de 12% en l'espace de dix ans seulement. Changement de société mais aussi préoccupation de l’environnement et du bien-être animal, tous ces facteurs font qu’on a de plus en plus de "fléxitariens" en France : ils seraient de 25% à 30% de la population française. Le "fléxitarisme" consiste à diminuer sa consommation de viande, sans s’en priver tous les jours comme les végétariens. Il y a quelques jours déjà, 500 personnalités françaises ont lancé un appel à ne plus consommer de chairs animales au moins une fois par semaine pour sauver la planète.

Meilleur pour l’environnement et… la santé !

Les raisons de ces évolutions sont nombreuses. Après les nombreux scandales alimentaires de ces dernières années (vache folle, lasagnes de cheval, vidéos des conditions d’abattage…) les Français peuvent avoir moins confiance en l’industrie de la viande. Mais ces choix peuvent aussi être guidés par des questions de santé : en octobre 2015, l'OMS alertait sur les effets cancérigènes d'une consommation excessive de viande.

Les 500 célébrités appelant à ne plus manger de viande le lundi ont signé une tribune dans Le Monde, expliquant leur choix : pour eux, il s’agit de protection de l’environnement, (il faut 13 500 litres d'eau pour 1 kg de viande de bœuf) mais aussi de notre santé. "La santé humaine est la deuxième raison objective de limiter la consommation de chair animale. L’intérêt que les êtres humains ont développé pour la viande ne présente plus aujourd’hui les mêmes bénéfices que durant d’autres périodes de l’évolution humaine", peut-on lire.

Moins de risque de maladies cardiovasculaires, de diabète et d’obésité

"Plus globalement, si l’humanité optait pour une alimentation entièrement à base de végétaux, le taux de mortalité humaine chuterait entre 6% et 10%", expliquent les signataires de la tribune. Manger moins de viande contribuerait en effet à atténuer le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète et d’obésité. La viande rouge, transformée ou non, serait aussi la cause de certains cancers.

"Enfin, les risques sanitaires liés à l’élevage industriel sont un autre préjudice majeur : les fermes industrielles qui regroupent des milliers d’animaux dans des espaces très confinés facilitent la propagation d’épidémies et de souches bactériennes dont certaines sont résistantes aux antibiotiques", poursuivent les auteurs. C’est surement pour cela que les Français consomment moins de viande, mais privilégient la viande de qualité, par exemple la viande d’éleveurs de proximité ou de boucheries françaises.

Manger sans viande, mais équilibré !

De plus, la croyance comme quoi "on ne peut pas faire un repas sans viande" est en train de disparaître. On sait aujourd’hui qu’il est parfaitement possible d’avoir un régime alimentaire équilibré en remplaçant les protéines végétales par les protéines animales : soja, fromage, œuf, lentilles, quinoa… Beaucoup d’aliments en regorgent.

C’est pourquoi les "steaks végétaux" se multiplient dans les magasins (steak de soja etc.). La seule différence entre ces deux types de protéines se trouve dans l’assimilation du corps : les protéines végétales sont moins bien assimilées. De plus, si l’alimentation n’est pas adaptée pour compenser, il peut y avoir des carences (en vitamines B12, en fer…).

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