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Plus de risque de suicide chez les patients atteints d’un cancer de l'appareil urinaire

Le taux de personnes suicidaires est plus élevé chez les personnes atteintes d'un cancer, en comparaison aux personnes en bonne santé. Chez les patients touchés par un cancer urologique, ce taux est même cinq fois plus élevé. 

Plus de risque de suicide chez les patients atteints d’un cancer de l'appareil urinaire megaflopp/iStock




Les malade souffrant d’un cancer ont 55% plus de risque de commettre une tentative de suicide que les personnes en bonne santé. C’est la conclusion d’une recherche menée au sein de l’Hôpital Lapeyronie à Montpellier en 2017.

Une nouvelle étude sur le même sujet montre que ce risque est plus élevé chez les personnes atteintes d’un cancer urologique (prostate, rein, vessie, testicule, pénis). L’étude a été réalisée par l’Association européenne d’urologie et présentée à son congrès.

Plus de suicides

Les personnes atteintes d’un cancer ont en moyenne trois fois plus de risque de commettre une tentative de suicide qu’une personne en bonne santé. Pour les patients atteints d’un cancer urologique, le risque est 5 fois plus élevé. L’étude a été réalisée au Royaume-Uni entre 2001 et 2011. Des sondages ont été réalisés auprès de la population.

Les scientifiques ont constaté que le nombre de suicide effectifs, les cas où la personne décède, est plus élevé chez les personnes atteintes de cancer. Pour les personnes en bonne santé, il y a en moyenne 25 tentatives de suicide pour un suicide effectif, chez les personnes atteintes de cancer, le ratio est de 10 tentatives pour un suicide.

Des patients atteints plus fortement par la dépression

Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce taux plus élevé. D’abord, le stress psychologique induit par l’annonce d’un cancer, et par le traitement qui s’en suit. La dépression touche entre 5 et 25% des patients. Il peut aussi s’agir de formes de stress post-traumatique. Or, souvent les patients dépressifs atteints par un cancer ne sont pas traités pour la dépression.

Pour les chercheurs à l’origine de cette recherche, cela « confirme un besoin réel de s’intéresser tôt aux problèmes psychologiques dans la gestion de ces patients ». Dans le cas de cancers urologiques, les traitements peuvent avoir des conséquences psychologiques. De fait, cela peut affecter les fonctions rénales, celles de la vessie, ou avoir des conséquences sur les fonctions érectiles et la libido.

Des symptômes proches de ceux de la ménopause, qui peuvent conduire à de l’anxiété, des problèmes de relations sociales ou à la dépression. Sept patients sur dix atteints de cancer et dépressifs ne sont pas traités pour leur dépression.  

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