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Cancers : l'INCa change de ton sur la prévention

L'Institut national du cancer joue la carte de l'humour pour convaincre les Français de modifier leurs habitudes.

Cancers : l'INCa change de ton sur la prévention gromain/Flickr




« Franchement, c’est pas la mer à boire. » Ce n’est pas votre meilleur ami qui vous prodigue ce sage conseil, mais l’Institut national du cancer. En partenariat avec le ministère des Solidarités et de la Santé, l’INCa lance une nouvelle campagne de prévention des cancers. Et pour convaincre les Français, l’agence sanitaire a choisi de casser les codes.

Cette année encore, les autorités publiques ont décidé de lutter contre les cancers évitables qui représentent 40 % des diagnostics annuels. Soit 140 000 cas par an. Cette campagne se concentre sur deux facteurs de risque majeurs : la consommation excessive d’alcool – à l’origine de 6 formes de cancers différentes – et les apports insuffisants en fruits et légumes.


Source : INCa

Les deux affiches mises au point à cette occasion donnent un coup de jeune à la prévention. Les conseils restent classiques mais la forme change radicalement. Le discours n'est pas culpabilisateur et n'utilise pas le registre de la peur. Il insiste sur une évolution du mode de vie et non sur une modification radicale. Dans les faits, respecter les recommandations ne relève pas de l’impossible.

Pas de consommation sans risque

« La prévention du cancer par la nutrition ne peut se résumer à un aliment miracle, reconnaît l’INCa dans une brochure dédiée. Il s’agit d’équilibrer globalement ses consommations, en privilégiant ce qui protège et en réduisant ce qui peut contribuer à l’apparition d’un cancer. »

Concernant l’alcool, l’INCa préconise de ne pas absorber régulièrement de produits alcoolisés tout en limitant la quantité ingérée. Et pour cause : chaque année, 15 000 décès par cancer sont attribuables à ces boissons. C’est d’ailleurs la grande nouveauté des nouveaux critères de Santé Publique France. Il n’existe pas de seuil de recommandation sans risque.

Pas de miracle

Dans l’assiette, les conseils sont tout aussi simples à mettre en œuvre : augmenter la part de fruits et légumes, en privilégiant plus les légumineuses, ainsi que de céréales complètes. Un élément important dans la mesure où un quart des cancers sont liés à la nutrition des individus.

L’INCa rassure même les consommateurs inquiets quant aux risques des pesticides. Le lien avec les cancers n’a été établi qu’à de très hautes expositions. Laver ses produits et les peler avant la consommation est donc suffisant.

Pour autant, de bonnes habitudes ne feront pas de miracle, et l’agence sanitaire le rappelle dans une brochure. « Un facteur protecteur n’annule pas l’effet d’un facteur de risque », souligne l’INCa. Le message est clair : mieux vaut adopter la prévention dans son ensemble plutôt que se concentrer sur un élément.


Source : INCa

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