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QUESTION D'ACTU

Une hausse de 19 %

Sécurité routière : la mortalité des piétons en augmentation

Les chiffres de 2016 montrent une stagnation du nombre d’automobilistes tués sur les routes. Les piétons et les cyclistes ont été plus touchés, en revanche.

Sécurité routière : la mortalité des piétons en augmentation peshkova/epictura




La mortalité routière stagne en France. Après deux années d’augmentation du nombre de morts sur les routes, les chiffres définitifs de l’Office national interministériel de la sécurité routière (ONISR) présentés ce lundi au cours d’une conférence de presse, suggèrent enfin une relative accalmie.

En 2016, 3 477 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine. Cela représente malgré tout 16 décès de plus qu’en 2015… Mais certains indicateurs augurent une évolution favorable. Ainsi, le nombre d’automobilistes tués sur les routes est en baisse et atteint 1 760 décès, soit 36 de moins qu’en 2015 (-2 %).

Les jeunes meurent moins sur la route

La mortalité diminue notamment chez les 18-24 ans avec 22 vies épargnées (-4 %) et chez les 15-17 ans avec 29 vies épargnées (-23 %). En revanche, elle augmente chez les seniors (65 ans et plus). Parmi cette classe d’âge, 55 décès supplémentaires sont à déplorer en 2016 par rapport à l’année précédente.

Les deux-roues ont été moins touchés. En 2016, on dénombre 34 cyclomotoristes et un motard décédés de moins par rapport à 2015. En revanche, la mortalité routière augmente chez les cyclistes pour atteindre 162 décès, soit une hausse de 9 %. De même pour la mortalité piétonne : 559 décès sont à déplorer parmi les piétons, soit une hausse de 19 % par rapport à 2015.

Des accidents corporels en hausse

Autre indicateur négatif : le nombre d’accidents corporels. Cette année, 72 645 personnes ont été blessées dans des accidents de la route, soit une hausse de 2,6 %. Plus des trois quarts des personnes tuées ou blessées gravement sur les routes sont des hommes, précise encore l’Office.

La première cause de mortalité reste la vitesse « excessive ou inadaptée ». Elle serait en cause dans un accident mortel sur trois. Elle est suivie par l'alcool (29 % des accidents mortels), puis la consommation de produits stupéfiants (22 %).

Autre précision : 20 % des automobilistes tués en 2016 ne portaient pas la ceinture de sécurité ; 10 % des cyclomotoristes et 4 % des motocyclistes tués ne portaient pas de casque, ou ne l’avaient pas (ou mal) attaché.

Téléphones portables

Cette année, l’Office national interministériel de la sécurité routière a insisté sur deux enjeux qu’il considère comme essentiels pour réduire la mortalité routière : « l’addiction aux portables et la banalisation des systèmes d'assistance à la conduite permettant de signaler les contrôles ».

« Juillet et août sont traditionnellement les mois les plus meurtriers, a conclu Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité à la sécurité routière. Je lance un appel pour que nous fassions collectivement mentir ces statistiques. C'est assez simple : il suffit pour cela que tout le monde respecte les règles ».

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