• CONTACT

QUESTION D'ACTU

Etude chez la souris

Sucre : envies et besoins activent des circuits cérébraux différents

Le cerveau réagit à l’ingestion de sucre selon le critère calorique et la sensation de plaisir. Des chercheurs ont découvert qu’il s’agissait de circuits indépendants.

Sucre : envies et besoins activent des circuits cérébraux différents Jeff Blackler/REX/REX/SIPA




Que procure la consommation d’aliments riches en sucre ? L’ingestion de sucre a plusieurs actions sur l’organisme ; l’apport nutritionnel, mais aussi la sensation de plaisir qu’il procure. Ainsi, la résultante de notre consommation de sucre a pour conséquence un mélange de satisfaction de nos papilles et du besoin calorique dicté par notre corps. Pour attester de la sensation de douceur ou du besoin nutritionnel comblé après avoir mangé un mets sucré, le cerveau envoie des signaux dans l’organisme.

Encore faut-il savoir si ces signaux empruntent les mêmes chemins ou si leurs voies sont indépendantes. C’est la question que plusieurs chercheurs, américains et brésiliens*, se sont posée.


Deux voies bien distinctes

Les chercheurs ont étudié ces mécanismes chez l’animal. Les résultats de leurs études sont parus dans le numéro de mars de la revue Nature Neuroscience.

Les conclusions montrent que chez la souris, les différents effets du sucre empruntent des circuits distincts. Les scientifiques ont mis en évidence que lors de l’ingestion de sucre, selon l’inhibition de l’une ou l’autre des voies du plaisir ou de la nutrition, la libération de dopamine n’avait pas lieu dans le même endroit du cerveau. Cette molécule est un neurostransmetteur qui transmet l’information entre les neurones, souvent qualifiée d’« hormone du plaisir ».


L’énergie avant le goût

Lorsque le cerveau des rongeurs fait appel au sucre pour le plaisir ou parce qu’il en a réellement besoin, la dopamine est relâchée dans une zone commune du cerveau appelée le striatum, mais via des circuits neuronaux différents.

En outre, les chercheurs ont conclu à l’issue de leurs expérimentations que la consommation de sucre aurait pour conséquence d’activer préférentiellement les circuits qui priorisent la recherche d’énergie plutôt que la qualité gustative. Bien sûr, il s’agit de recherches préliminaires sur l’animal. Mais il y a tout de même de quoi laisser songeur face à ce qui impulse nos choix culinaires…

Vous aimez cet article ? Abonnez-vous à la newsletter !

EN DIRECT

LES MALADIES

J'AI MAL

Bras et mains Bras et mains Tête et cou Torse et haut du dos Jambes et pied

SYMPTÔMES