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Université de Zurich

Les expériences positives génèrent de l'empathie

Des chercheurs suisses ont montré que vivre des expériences poistives avec des inconnus génère une activation cérébrale qui favorise l'empathie. 

Les expériences positives génèrent de l'empathie SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA




Faire preuve d’empathie, en particulier pour des inconnus, n’est pas chose facile. Il est vrai que nous éprouvons plus de compassion lorsque l’un de nos proches souffre que face à un étranger. Certes, mais ce n’est pas une fatalité car l’empathie s’apprend, selon une étude publiée ce mardi dans le journal Proceedings of the National Academy of the United States of America.

Des chercheurs de l’université de Zurich viennent, en effet, de montrer que des interactions sociales entre 2 personnes qui ne se connaissent pas activent des circuits neuronaux favorisant l’apprentissage de l’empathie.

Les scientifiques ont invité des volontaires originaires de Suisse et d’autres des Balkans à tester leur capacité d’empathie lors d’une mise en situation. Les participants suisses ont été réunis dans un groupe et ceux originaires des Balkans dans un autre.


Briser la glace

Le test consistait à évaluer le niveau d’empathie ressenti par les participants lorsqu’ils observaient un membre de leur groupe ou un inconnu recevoir des électrochocs sur les mains. Au cours de cette douloureuse expérience, les observateurs pouvaient payer pour leur éviter ce châtiment. Un moyen simple pour identifier ceux qui font preuve d’empathie. Par ailleurs, l’activité cérébrale des observateurs était enregistrée avant et après cette douloureuse expérience. 

Comme les chercheurs s’y attendaient, les participants ressentaient plus de compassion pour un membre de leur cercle que face à un étranger. Les scientifiques ont alors voulu savoir si ce déficit d’empathie pouvait être comblé en renforçant les liens entre eux. 

Ils ont alors demandé à un membre de chaque groupe de se rencontrer pour discuter et mieux se connaître. Et après seulement quelques expériences positives, les chercheurs ont observé une modification de la réponse cérébrale.
Chacun était désormais capable de faire preuve d’empathie pour les personnes n’appartenant pas à leur groupe. « Ces résultats révèlent que les interactions sociales positives avec une personne qui nous est étrangère augmente notre empathie pour tout un groupe », concluent les chercheurs.

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