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QUESTION D'ACTU

Pour homicide involontaire

Essai clinique de Rennes : ouverture d'une enquête judiciaire

Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire contre X pour homicide involontaire après la mort survenue lors de l'essai clinique de Rennes.

Essai clinique de Rennes : ouverture d'une enquête judiciaire MATHIEU PATTIER/SIPA




Nouveau rebondissement dans l’essai clinique de Rennes, qui s’est soldé par la mort d’un volontaire sain en janvier dernier, et par l’hospitalisation de cinq autres participant. Dans un communiqué, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une information judiciaire contre X pour « homicide involontaire et blessures involontaires ».

L’enquête aura pour objectif de déterminer les raisons du décès d'un volontaire et des lésions révélées chez d’autres participants lors de l’essai promu par le laboratoire Bial, et réalisé dans les locaux du laboratoire rennais Biotrial.

Des antécédents chez les participants

Cette enquête vise notamment à « déterminer si des fautes de nature pénale ont contribué de manière certaine au décès et blessures des victimes ou si les faits s'inscrivent dans le cadre d'un aléa scientifique », précise le communiqué.

En janvier, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire sur cette affaire. L’IGAS (Inspection Générale des Affaires sociales) et l’ANSM (Agence du médicament) ont eux aussi enquêté sur l’essai. D'après les données recueillies à ce jour, la molécule testée apparaît en cause, mais le mécanisme physiopathologique responsable n’a pas été identifié.

« La victime décédée était porteuse, bien avant sa participation à l'essai, d'une pathologie vasculaire endocrânienne occulte, susceptible d'expliquer l'issue fatale la concernant, à la différence des autres volontaires de la cohorte », est-il ainsi souligné dans le communiqué. Cette information pose la question de la sécurité et du sérieux qui entourent les recrutements. 

Malgré ces informations, François Peaucelle, directeur du centre de recherches rennais Biotrial, s’est montré rassurant. « C’est un accident dramatique qui est survenu en janvier. C’est normal que la justice fasse son travail. Nous collaborons à tout ce qui contribue à la vérité. Cette information judiciaire va dans le sens de ce qu’on recherche aussi. Nous sommes sereins », a-t-il expliqué, cité par l’AFP.

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