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Douleurs de l’avant-pied : des métatarsalgies à 90 % liées à problème d’appui

Douleurs de l’avant-pied : des métatarsalgies à 90 % liées à problème d’appui

Douleurs les plus fréquentes du pied, les « métatarsalgies statiques » sont en rapport le plus souvent avec des anomalies de l’anatomie du pied avec un problème d’appui plantaire, souvent accessible au traitement médical.

Douleurs de l’avant-pied : des métatarsalgies à 90 % liées à problème d’appui
iStock-Ildar Abulkhanov
Publié le 10.01.2023

Douleurs de l’avant-pied : QUE FAIRE ?

Comment prendre en charge des métatarsalgies ?

Le traitement conservateur impose généralement une modification du chaussage et le port de semelles sur mesure (« orthèses plantaires »). Il suffit souvent à traiter la symptomatologie douloureuse en corrigeant les problèmes d’appui.
La physiothérapie occupe une place prépondérante dans le syndrome du gastrocnémien court et les déséquilibres musculo-tendineux.
La modification du chaussage et la mise en place d’orthèses plantaires donnent en général d’excellents résultats : chaussures larges, avec un talon de faible hauteur. Les orthèses plantaires, à adapter selon l’étiologie, comportent un « appui rétrocapital » qui permet une redistribution des charges sur l’avant-pied.
Des infiltrations locales peuvent avoir une place dans le traitement du Morton et de certains types de bursite, mais doivent être pratiquées avec précaution.
La prise en charge chirurgicale s’impose en cas d’échec du traitement conservateur ou en cas d’anomalie anatomique manifeste. L’indication dépend de la cause des métatarsalgies. Classiquement, il s’agit des métatarsalgies biomécaniques où le principe est de retrouver une architecture harmonieuse et une répartition physiologique des charges. Lors d’un déséquilibre de longueur métatarsienne ou d’alignement sagittal, seul un geste osseux permet de retrouver l’appui recherché. La technique la plus répandue est l’ostéotomie dite de Weil, dont le but est un raccourcissement et/ou une élévation des têtes surchargées. La taille de la coupe et les métatarsiens impliqués sont définis en fonction des clichés radiologiques afin de retrouver une courbe harmonieuse entre les cinq métatarsiens. Dans ce contexte, il arrive souvent qu’un ou plusieurs de ces derniers doivent être pris en charge bien que ne participant pas au déséquilibre premier, ceci afin d’éviter un transfert de charge après l’intervention.
Plus récemment, la chirurgie percutanée a modifié ces ostéotomies par une absence de fixation, une prise en charge systématique des trois rayons centraux et une approche théorique différente. En effet, les têtes laissées libres se déplacent dorsalement lors de la marche du patient, jusqu’à trouver un équilibre correspondant à une répartition homogène des charges. La stabilisation dans cette position est biodynamique et le raccourcissement des métatarsiens occupe donc une place secondaire.
Naturellement, les autres troubles statiques ou dynamiques peuvent répondre à une chirurgie de correction. Les exemples les plus classiques sont la prise en charge de l’hallux valgus, des griffes d’orteils, l’allongement du gastrocnémien dans un équinisme dû au triceps sural ou l’excision d’un névrome de Morton ou une décompression endoscopique de son canal.

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