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Etude Santé SMEREP

Rapports sexuels : 1 étudiant sur 3 ne se protège jamais

Les étudiants se montrent peu prudents dans leur sexualité, selon l’enquête de la SMEREP. Ils sont 30% à ne jamais se protéger et 40% à ne jamais avoir réalisé de test de dépistage.

Rapports sexuels : 1 étudiant sur 3 ne se protège jamais LE LANN/SIPA




Les étudiants trop insouciants ? Selon l’étude Santé de la SMEREP, 40 % étudiants utilisent systématiquement le préservatif lors d’un rapport sexuel… mais ils sont presque autant à ne jamais le faire (30 %). Le nombre de jeunes à ne pas réaliser de test de dépistage et à le faire est quasiment le même.

Une donnée inquiétante quand on sait que l’immense majorité des étudiants a déjà eu un rapport sexuel (80%). On note d’ailleurs que les jeunes femmes se montrent moins prudentes que leurs congénères masculins.
Pour justifier l’absence de protection, 60 % d'entre eux affirment que les deux partenaires ont effectué un test de dépistage. Plus alarmant, la moitié explique qu’un partenaire a déjà recours à un autre moyen de contraception… oubliant que le préservatif sert aussi à protéger des infections sexuellement transmissibles. Une minorité estime que cette protection « enlève la magie du rapport sexuel » et choisit de s’en passer.

 

Les jeunes femmes se montrent plus prudentes par rapport à une grossesse non désirée. Elles sont 60% à prendre la pilule, ce qui n’empêche pas les accidents. Ainsi, en 2013, 15% des étudiantes ont eu recours à la contraception d’urgence. Dans la moitié des cas, un oubli de pilule justifiait cette mesure, suivi de près par l’accident de préservatif. Une jeune femme sur cinq n’était pas sous contraception quand elle a pris la « pilule du lendemain » et certaines (5%) ont subi une interruption volontaire de grossesse (IVG) sur la même période.

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