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Témoignage patient

Réduction mammaire : «Cette opération m’a permis de venir à bout de mes troubles alimentaires»

Ces dernières années, de plus en plus de femmes diminuent le volume de leurs seins. C’est le cas de Marie qui a sauté le pas en 2020. Elle nous raconte comment cette chirurgie a amélioré sa relation avec son corps.

Réduction mammaire : \ Ivan-balvan/iStock




L'ESSENTIEL
  • Marie, âgée de 34 ans, a décidé de faire une réduction mammaire, car ses seins "étaient trop volumineux" et sa poitrine "tombait beaucoup", ce qui "a entraîné des problèmes d’image corporelle et de poids".
  • En 2020, après avoir cherché un chirurgien pendant plusieurs mois, elle se fait opérer. Le spécialiste retire 500 grammes pour les deux seins lors de l’intervention, qui n’a pas été prise en charge par la Sécurité sociale.
  • Aujourd’hui, elle se sent plus "légère", a réglé ses problèmes alimentaires et amélioré sa relation avec son corps.

"Ça faisait longtemps que ça me trottait dans la tête !", s’exclame Marie, âgée de 34 ans. Comme de nombreuses femmes qui ont partagé leur expérience sur les réseaux sociaux, la Francilienne a eu recours à une réduction mammaire. "Mes seins étaient trop volumineux. Je faisais un bonnet F ou G et ma poitrine tombait beaucoup. C’était très compliqué pour m’habiller, notamment trouver et mettre un soutien-gorge, ou faire du sport, par exemple courir. De plus, ça donnait l’impression que j’étais grosse, ce qui m’a poussée à faire des régimes trop tôt et a entraîné des problèmes d’image corporelle et de poids", confie-t-elle. Au-delà de l’aspect inesthétique, son hypertrophie mammaire avait provoqué des troubles posturaux. "J’étais assise toute la journée devant mon ordinateur. Je me rendais compte que j’étais souvent voûtée et j’avais un début de scoliose."

"Je voulais des seins très petits, mais cela n’aurait pas été en harmonie avec ma silhouette"

En 2019, la femme, qui occupe un poste dans le conseil en management, a décidé franchir le pas de la chirurgie. "Je trouvais qu’il était dommage d’être aussi complexée par mes seins vers la fin de la vingtaine et le début de la trentaine." Elle s’est alors mise à chercher des chirurgiens qui pourraient réduire le volume de sa poitrine. "J’ai sélectionné les spécialistes les mieux notés sur Internet. Pour le chirurgien que je voulais absolument, il y avait trois ans d’attente. Je me suis donc tournée vers un autre professionnel, qui demandait 6.000 euros pour une réduction mammaire. C’était un montant très élevé, j’ai donc préféré attendre et être sûre que je ne voulais pas réduire mes seins à cause d’un effet de mode."

Quelques mois plus tard, la trentenaire se rend compte qu’il s’agit d’une réelle volonté personnelle et non une lubie. Elle consulte un chirurgien, d’une clinique privée à Paris, recommandé par une de ses amies. "Dans un premier temps, il m’a posé des questions pour évaluer mon état psychologique. Après avoir demandé mon consentement, ce qui était très important pour moi, le spécialiste a analysé ma poitrine et mon dos. Je voulais des seins très petits, mais il me l’a déconseillé, car cela n’aurait pas été en harmonie avec ma silhouette. Il a donc préféré réduire mes seins à un bonnet C ou D et les remonter de 10 centimètres. Il m’a rapidement convaincu !"

Réduction mammaire : le chirurgien "a enlevé 500 grammes pour les deux seins"

En 2020, avant de l'opérer, le chirurgien lui a rappelé tous les risques liés à la réduction mammaire. "Il m’a signalé que l’allaitement pourrait ne plus être possible, car les canaux, qui servent à transporter le lait maternel, ne se reconstituent pas toujours." Quelques heures plus tard, Marie est allée au bloc opératoire. "La chirurgie, qui a été faite sous anesthésie générale en ambulatoire, a duré environ une heure. Au total, le spécialiste a enlevé 500 grammes pour les deux seins." Ainsi, l’opération de la patiente n’a pas été prise en charge par la Sécurité sociale, qui rembourse les interventions à visée réparatrice au cours desquelles au moins 300 grammes sont retirés par sein, soit 600 grammes en tout.

"Tout s’est bien passé, je n’ai pas eu de complications. Après la chirurgie, j’ai constaté que j’avais une cicatrice en forme d’encre en dessous du sein. Pour ne pas les avoir en relief, j’ai massé mes seins comme me l’a conseillé le professionnel. Il m’a également recommandé de ne pas les exposer au soleil, ne pas travailler pendant une semaine pour bien récupérer et ne pas solliciter mes bras que je ne pouvais pas lever durant trois jours. Il était aussi déconseillé que je fasse du sport pendant deux mois." La trentenaire, qui a été aidée et accompagnée par un de ses proches, a suivi les conseils du spécialiste à la lettre. Elle a pris un antalgique et porté tous les jours sa brassière médicale. "Je pensais que j’allais souffrir plus, j’ai été surprise !", déclare la Francilienne qui avoue avoir dépensé 8.000 euros pour sa chirurgie et les soins post-opératoires.

Elle ne pensait pas que la réduction mammaire puisse être "aussi bénéfique" pour son estime de soi

Cependant, elle ne regrette pas son choix. "Le spécialiste s’est très bien occupé de moi. J’ai eu des consultations de suivi une semaine, un mois, six mois et un an après l’intervention. C’était primordial pour moi. Lorsque l’on touche à notre corps, il ne faut vraiment pas regarder le prix et le confier à n’importe qui !" En outre, la patiente est très satisfaite du résultat qu’elle trouve "naturel". "Je me sens plus légère. Cette opération m’a permis de venir à bout de mes troubles alimentaires et d’améliorer ma relation avec mon corps. Je ne pensais pas qu’elle allait être aussi bénéfique pour mon estime de soi. Je regrette de ne pas l’avoir fait plus tôt !"

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