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Oncologie

Cancer : pour 80 % des médecins, la prévention devrait être une priorité des généralistes

À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer, ce 4 février, une étude révèle que le manque de temps est le premier facteur limitant l’action de prévention des médecins généralistes.

Cancer : pour 80 % des médecins, la prévention devrait être une priorité des généralistes champpixs/iStock




L'ESSENTIEL
  • Selon un récent sondage, 8 médecins sur 10 estiment que la prévention des cancers devrait être une priorité des généralistes.
  • Plus de la moitié des professionnels de santé déclarent manquer de temps pour pouvoir faire de la prévention et optimiser la prise en charge des patients.
  • Plus de 90 % des praticiens se sentent peu ou pas informés sur les avancées des cancers.

En France, le cancer est la première cause de mortalité prématurée. Dans une récente étude, menée par Ipsos, la Fondation pour la recherche sur le cancer a voulu déterminer l'impact des progrès de la recherche sur le cancer dans la prise en charge des patients. Pour cela, l’équipe a interrogé 40 médecins généralistes de la région Auvergne - Rhône – Alpes.

Alcool, tabac, soleil : les généralistes jouent leur rôle dans le suivi des recommandations

D’après les résultats, 8 médecins sur 10 considèrent que la prévention devrait être une priorité des généralistes. "Les généralistes ont le sentiment de prendre soin de leurs patients en faisant de la prévention, et c’est un aspect de leur métier qui les intéresse à plus de 75 %." La majorité des professionnels de santé se sentent souvent écoutés par leurs patients lorsqu’ils leur parlent de prévention.

En plus d’être très investis, tous les généralistes font suivre les recommandations de dépistages réguliers et incitent leurs patients à arrêter de fumer. Ces derniers sont aussi très moteurs sur la protection vis-à-vis du soleil, de l'alcool et de la vaccination, avec en tendance, une implication des femmes médecins généralistes un peu plus forte sur la protection contre le soleil, la limitation de la consommation d’alcool et le fait d’être à l’écoute de son corps que leurs confrères masculins.

Les médecins se sentent compétents pour identifier les symptômes des cancers

En ce qui concerne le diagnostic des cancers, dans l’ensemble, les généralistes se sentent assez armés pour identifier les symptômes faisant penser à un cancer chez leurs patients. "Si un résultat d’examen laisse présager un diagnostic de cancer, les généralistes informent leurs patients et réalisent des examens supplémentaires." Ils déclarent aussi fournir un soutien psychologique au patient, faire un suivi régulier et continuer les actions de dépistage. "La gestion des soins de fin de vie et des effets secondaires ainsi que l’amélioration de la qualité de vie des patients sont jugés comme les étapes les plus compliquées" par les professionnels de santé.

Cancers : un manque de temps et d’informations pour faire de la prévention et optimiser la prise en charge

Cependant, plus de la moitié des praticiens estiment manquer de temps. Ils aimeraient pouvoir avoir une consultation dédiée à la prévention. Autre problème soulevé : le manque d’informations médicales à jour et accessibles facilement ainsi que de données plus détaillées sur leurs patients (par exemple l’exposition aux facteurs de risques).

Dans le détail, l’enquête indique que plus de 90 % des médecins généralistes se sentent peu ou pas informés sur les avancées des cancers. Ils ne se sont pas suffisamment informés des dernières avancées en matière de traitement des cancers et souhaiteraient plus d'échanges avec des spécialistes.

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