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Oncologie

Cancer : il faut améliorer le dépistage en France

L'Institut national du cancer et l'Assurance Maladie encouragent les Français à se faire dépister, notamment pour les cancers du sein, colorectal et du col de l'utérus.

Cancer : il faut améliorer le dépistage en France demaerre/iStock




L'ESSENTIEL
  • L'Institut national du cancer et l'Assurance Maladie lancent un appel pour que les Français se fassent davantage dépister.
  • Les cancers concernés par cet appel sont ceux du sein, colorectal et du col de l'utérus.
  • Les courriers, courriels, SMS de rappel des campagnes de dépistage envoyés par l'Assurance Maladie devraient être renforcés.

"La participation aux dépistages reste insuffisante, a assuré Thierry Breton, le directeur général de l'Institut national du cancer (Inca) lors d’une conférence de presse qui s’est tenue ce vendredi 26 janvier. 

Cancer : dépister pour mieux guérir

“Pour le cancer du sein, on est certes à 47 %, mais la tendance est à la baisse, poursuit-il. Pour le cancer colorectal, on est collectivement en échec avec une participation de 34 %, très faible par rapport aux objectifs de 60-70 %. Pour le cancer du col de l'utérus, on est à 60 %, mais l'objectif est de 80 %.” 

Face à ces chiffres, l’Inca et l’Assurance Maladie conseillent aux Français de se faire davantage dépister. Ce vendredi 26 janvier, ils ont ainsi lancé “un appel à la mobilisation”, car “ces dépistages permettent de guérir beaucoup plus et avec moins de séquelles quand un cancer est détecté tôt", a déclaré Thierry Breton.

En effet, d’après le Panorama des cancers en France - édition 2023, plus les tumeurs malignes sont dépistées tôt, plus les chances de guérison sont importantes : 9 fois sur 10 pour le cancer colorectal. Pour celui du col de l’utérus, il pourrait être évité dans 90 % des cas.

Les campagnes de dépistage renforcées par l’Assurance Maladie 

Ce vendredi 26 janvier, les deux organismes ont donc annoncé la mise en place de mesures visant à “simplifier le quotidien pour rendre plus accessibles les programmes de dépistage." Les courriers, courriels, SMS de rappel des campagnes nationales de prévention, envoyés par l'Assurance Maladie, devraient par exemple être renforcés. 

Un dispositif “d’aller vers” va aussi être mis en place pour les plus fragiles et éloignés du système de soins, à l’instar des personnes disposant de la Complémentaire santé solidaire ou des assurés sans médecin traitant. Ceux-ci bénéficieront d'entretiens d'accompagnement - par appel téléphonique - à la prise de rendez-vous ou à l'obtention d'un kit. Pour cela, “plus de 100 téléconseillers, dans sept plateformes en métropole et outremer, ont été recrutés et formés”, selon l’Assurance Maladie.

Pour le cancer colorectal, le kit de dépistage est disponible gratuitement chez son médecin généraliste, en pharmacie ou à commander en ligne - via le site internet Jefaismondepistage.e-cancer.fr - pour le recevoir à domicile. L'Assurance Maladie invite les adultes à partir de 50 ans et jusqu'à 74 ans à faire les examens tous les deux ans.

Pour le cancer du col de l'utérus, l’Inca recommande “la réalisation d’un test de dépistage pour les femmes tous les 3 ans entre 25 et 29 ans, après 2 tests normaux réalisés à un an d’intervalle, puis tous les 5 ans entre 30 et 65 ans.

Enfin, pour le cancer du sein, dès 25 ans, un examen clinique des seins doit être réalisé tous les ans par un médecin. Entre 50 et 74 ans, les femmes sans symptômes ni antécédents sont invitées à se faire dépister chez un radiologue.

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