Le cancer de la bouche et de la gorge peut, selon l’Assurance Maladie, rester longtemps sans symptôme. Et quand ceux-ci apparaissent, ils peuvent être très variables selon la localisation des atteintes. 

Différents symptômes aux cancers de la gorge

Parmis les symptômes les plus courants, il y a la toux, une douleur continue à un endroit précis, une grosseur au niveau du cou (ganglion augmentant progressivement de volume et non douloureux), des difficultés à avaler, une sensation persistante de "nez bouché" (d’un seul côté), une plaie des lèvres ou de la langue qui ne guérit pas, une difficulté pour avaler (dysphagie) ou encore un enrouement se prolongeant au-delà de deux semaines. La perte de poids peut aussi être le signe d’un cancer de la bouche et de la gorge.

Ce cancer - aussi appelé cancer des voies aérodigestives supérieures - regroupe en réalité différentes maladies : le cancer du nasopharynx (derrière le nez), celui de l’oropharynx (derrière la bouche, où se situent les amygdales), de l’hypopharynx (partie inférieure de la gorge, au-dessus de l’oesophage et de la trachée), de la glotte (au niveau des cordes vocales), supraglottique (zone supérieure du larynx) et sous-glottique (partie inférieure du larynx).

Des facteurs de risque pour les cancers de la gorge

Tabagisme, consommation d’alcool et infection par le virus du papillome humain (VPH) : ce sont les trois principaux facteurs de risque pour le cancer de la bouche et de la gorge, selon le Manuel MSD. Ainsi, même s’il n’existe aucun moyen connu à ce jour pour prévenir le cancer des voies aérodigestives supérieures, il est tout à fait possible de limiter les risques. 

Pour cela, il ne faut pas fumer, limiter sa consommation d’alcool, adopter une alimentation équilibrée et se protéger contre le VPH. En effet, certains cancer de la gorge peuvent être provoqués par une infection au VPH comme celui de l'oropharynx. Pour la grande majorité des cas, ils sont dûs à cette infection selon la Société canadienne du cancer.

Le cancer de l'oropharynx est en augmentation avec 4.993 nouveaux cas enregistrés en France en 2018, selon Santé Publique France. Pour les cas diagnostiqués entre 2010 et 2015, Santé Publique France estime que la survie à 5 ans était de 41 % chez les hommes et 53 % chez les femmes.