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Étude

Manger du poisson bleu ou gras réduit la douleur chez les seniors

La consommation de poissons gras est préconisée pour lutter contre l’apparition et la progression des douleurs chroniques chez les plus de 60 ans, selon une étude espagnole. 

Manger du poisson bleu ou gras réduit la douleur chez les seniors Cegli/IStock




L'ESSENTIEL
  • Les poissons gras renferment des oméga-3, des vitamines D et B3.
  • La vitamine D booste l’immunité et fortifie les os.

Les poissons gras comme le hareng, les sardines, le maquereau ou le saumon apportent différents minéraux et oligo-éléments à l’organisme. Grâce à leur richesse en oméga-3, ils stimulent la sphère cardiovasculaire et protègent contre les maladies cardiaques. Ces poissons sont également riches en vitamine D qui favorise la fortification des os.  

Les poissons gras pourraient être des alternatives aux anti-inflammatoires 

La consommation de poissons gras présente également d’autres bienfaits pour la santé, selon une nouvelle étude de l’Université autonome de Madrid, du Centro de Investigacion Biomédica en Red Epidemiologia y Salud Publica (CIBERESP) et de l’institut spécialisé en alimentation IMDEA-Alimentación (Espagne). 

D’après les scientifiques espagnols, les poissons gras atténuent la douleur chez les personnes âgées de plus de 60 ans. "La vitamine D a des actions sur le métabolisme osseux, l'inflammation et la régulation du sommeil, tandis que les acides gras oméga-3 ont des bienfaits grâce à leurs actions anti-inflammatoires et analgésiques", peut-on lire dans un communiqué de l’Université autonome de Madrid. Cette découverte pourrait permettre de réduire l’utilisation des anti-inflammatoires ou des opioïdes qui sont régulièrement prescrits pour calmer les crises de douleur. 

Pour les besoins de l’étude parue dans la revue scientifique Nutrients y Clinical, les chercheurs ont analysé les données de la cohorte "Enrica-Seniors-1" qui a suivi 950 personnes de plus 60 ans pendant cinq ans. L’apport quotidien en vitamine D a été évalué en 2012. Quant à la douleur, elle a été mesurée en 2012 et en 2017 à l’aide d’une échelle allant de 0 (aucune douleur) à 6 (douleur la plus forte). Les scientifiques ont observé la sévérité, la fréquence ainsi que le nombre de localisations de douleurs. 

Poissons bleus : une diminution de 32 % du risque d’apparition de la douleur

Les chercheurs ont constaté qu’une consommation élevée de poissons gras, entre une à deux portions par semaine, était associée à une diminution de 32 % du risque d’apparition de la douleur. Pour les personnes souffrant de douleurs chroniques, manger régulièrement des poissons bleus diminuait de 30 % le risque d’aggravation. 

"Nous avons été frappés par le fait que seule la consommation de poisson gras, et non de poisson blanc, était associée à un risque moindre de douleur", ont noté les auteurs de l’étude. Avant d’ajouter : "Ces différences étaient probablement dues à la teneur plus élevée en vitamine D et en acides aminés oméga-3 du poisson gras, car ces deux nutriments étaient également associés à une incidence plus faible et à un meilleur résultat de la douleur. Par exemple, une portion de sardines ou de maquereaux pourrait apporter jusqu'à cinq fois plus de vitamine D et trois fois plus d'oméga-3 qu'une portion de merlu ou de calmar, selon les données des tables de composition des aliments espagnoles."

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