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QUESTION D'ACTU

Psychiatrie

Êtes-vous « borderline » ?

Borderline, ou "personnalité limite", si l’on traduit l’anglais ! C’est avoir une tendance à réagir plus intensément que les autres, même pour des choses sans importance et avec des changements d’humeur soudains et imprévisibles.

Êtes-vous « borderline » ? tomozina / iStock




C’est un trouble de la personnalité bien identifié par le monde de la psychiatrie, qui a de lourdes conséquences.

Comment peut-on s’en rendre compte ?

Les psychiatres américains, qui ont décidé de ranger toutes les maladies du cerveau dans une sorte de "bible" de leur spécialité, consultable dans des versions simplifiées sur Internet, vous permettront de faire le diagnostic rapidement, en détectant au moins cinq symptômes dans une liste qui en comporte une douzaine. Des sensations simples et proches de celles que nous avons presque tous ressentis un jour de notre vie. Mais des sensations isolées chez la plupart d’entre nous ; des sensations que l’on retrouve en nombre chez le borderline… Par exemple l’anxiété, l’irritabilité ou l’instabilité affective, le sentiment de vide, les accès de rage ou encore  un comportement autodestructeur… C’est sans doute pour cela que l’on parle de personnalité limite et que ceux qui en souffrent sont si nombreux : 2 à 3% de la population.

Cela peut toucher tout le monde. Mais c’est en fait principalement détectable chez les jeunes, et fréquent chez les femmes.

Une personnalité à conséquences

A première vue et devant la banalité de la plupart des symptômes, ce n’est pas évident de faire comprendre que cela peut être grave. Pourtant, certains statisticiens affirment que 60 à 70% des "borderlines" feront un jour une tentative de suicide. Et la psychiatrie estime qu’il y a un intérêt à se pencher sur la détection de ce trouble de la personnalité.

On commence à comprendre pourquoi on devient borderline. Souvent, on retrouve un traumatisme dans l’enfance ; des parents autoritaires et peu affectueux. Rien d’original… On parle aussi d’hérédité ou, version plus moderne et plus satisfaisante, d’une sensibilité trop importante de certains cerveaux à des hormones qu’ils sécrètent.

Si l’on suspecte ce trouble, il faut consulter un psychiatre ou un psychologue, mais ces patients "limites", qui ne s’estiment d’ailleurs pas malades, ont souvent tendance à remettre en cause la légitimité de ceux qui les soignent, ce qui conduira la plupart du temps les médecins à s’aider de médicaments, principalement des antidépresseurs ou des antipsychotiques ! Ce qui est excessif. 

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