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Santé mentale

Partager des souvenirs avec les jeunes enfants contribue à leur bien-être à l'âge adulte

La façon dont les mères partagent leurs souvenirs avec leurs enfants a un impact sur la santé mentale des tout-petits au début de l'âge adulte.

Partager des souvenirs avec les jeunes enfants contribue à leur bien-être à l'âge adulte Inside Creative House/iStock




L'ESSENTIEL
  • Les personnes qui racontent des histoires bien structurées et perspicaces ont tendance à avoir une meilleure santé mentale.
  • La manière dont les parents discutent des événements passés avec leurs enfants joue un rôle dans le développement de l'identité narrative des adolescents.

Raconter des anecdotes, montrer des albums photos ou ses vieux cahiers d’école… Partager ses souvenirs de jeunesse avec ses enfants est bénéfique pour leur bien-être à l'âge adulte. C’est ce qu’ont révélé des chercheurs de l’université d'Otago en Nouvelle-Zélande. Pour parvenir à cette conclusion, ils ont réalisé une étude parue dans la revue Journal of Research in Personality.

115 mères suivies

Dans le cadre de ces travaux, les scientifiques ont suivi 115 mères. Lors de l’expérience, il avait été demandé aux mamans d’avoir des conversations ouvertes et enrichissantes avec les enfants, âgés d’un à 3 ans, sur des expériences vécus durant leur jeunesse et des événements du quotidien. "Nous avons testé les effets à long terme de cette intervention sur les récits et évalué le bien-être des adultes à l'âge de 21 ans", a précisé l’équipe.

Moins de symptômes de dépression

D’après les résultats, le fait de partager des souvenirs avec son tout-petit durant la petite enfance s’est avéré avoir des avantages durables pour son bien-être et sa santé mentale. Selon les auteurs, les jeunes de 21 ans racontaient des histoires plus cohérentes sur leur vie si leurs mères avaient eu des discussions ouvertes et enrichissantes deux décennies plus tôt.

Au début de l’âge adulte, ils ont également présenté moins de symptômes de dépression et une plus grande estime de soi par rapport au groupe témoin dont les mères interagissaient avec eux comme d'habitude. "Cette étude est la première de ce genre et permet de mettre en place de nouvelles interventions à la maison et à l'école avec les parents et les enseignants des jeunes enfants", a déclaré, Elaine Reese, auteure des recherches, dans un communiqué.

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