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Variole du singe

Variole du singe : le niveau d'alerte maximal déclenché par l’OMS

Avec près de 17 000 personnes touchées dans 74 pays, l’Organisation Mondiale de la Santé a déclenché le niveau d’alerte maximal pour la variole du singe.

Variole du singe : le niveau d'alerte maximal déclenché par l’OMS Berkay Ataseven/istock




L'ESSENTIEL
  • Le vaccin Imvanex a été approuvé dans l’Union européenne pour la variole du singe.
  • Il était déjà administré aux États-Unis.

J’ai décidé de déclarer une Urgence de santé publique de portée internationale”, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) lors d’un point de presse qui clôturait la réunion du comité d’urgence de l’instance de santé. Tedros Adhanom Ghebreyesus a précisé que le risque dans le monde était relativement modéré à part l’Europe où il était élevé.

17 000 cas 

Ainsi, c’est donc le plus haut niveau d’alerte de l’OMS qui a été déclenché pour lutter contre cette maladie. Actuellement, la variole du singe touche près de 17 000 personnes dans 74 pays en dehors de l’Afrique, où la variole du singe est habituellement plus courante. En France, près de 1500 cas ont été recensés, selon le dernier point de situation de Santé Publique France publiée le 19 juillet dernier.

Urgence de santé publique

C’est la septième fois que l’OMS a recours au niveau d’alerte dit “d’urgence de santé publique de portée internationale (USPPI)”. Celle-ci est utilisée dans des situations “graves, soudaines, inhabituelles ou inattendues”. L’OMS la définit comme un ”événement extraordinaire” dont la propagation constitue un “risque pour la santé publique dans d’autres États” et pouvant nécessiter “une action internationale coordonnée”.

96% des cas chez les HSH…

En France, 96 % des cas pour lesquels l'orientation sexuelle est renseignée sont survenus chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH)”, selon le dernier point de situation de Santé Publique France publiée le 19 juillet dernier.

Il y a une réelle inquiétude que les HSH puissent être stigmatisés ou blâmés pour la flambée de cas, la rendant beaucoup plus difficile à tracer et à stopper, avait expliqué Tedros Adhanom Ghebreyesus devant le comité d’urgence de l’OMS jeudi dernier. Ce mode de transmission représente à la fois une opportunité pour mettre en place des interventions de santé publique ciblées, et un défi, car dans certains pays, les communautés affectées sont face à des discriminations qui menacent leur vie”.

Ainsi, avec ce niveau d’alerte maximal, l’OMS appelle à une action collective contre la maladie.

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