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Santé cérébrale

AVC : les premiers symptômes peuvent apparaître dix ans avant

La perte de mémoire est l’un des principaux signes de l’accident vasculaire-cérébral. 

AVC : les premiers symptômes peuvent apparaître dix ans avant Chinnapong/istock




L'ESSENTIEL
  • En France, il y a un AVC toutes les quatre minutes.
  • Dans l’étude, 60% des victimes d’AVC étaient des femmes.
  • L’AVC est la première cause de handicap acquis de l’adulte et la deuxième cause de démence.

Un accident vasculaire-cérébral (AVC) est généralement brutal : les symptômes peuvent survenir de manière soudaine et intense. Cela peut être une paralysie d’un côté, une perte de sensibilité, des difficultés d’élocution ou encore un mal de tête brutal et intense. Pourtant, il existe des signes avant-coureurs, détectables plusieurs années avant. Dans Journal of Neurology Neurosurgery & Psychiatry, des scientifiques expliquent que les premiers symptômes de l’AVC sont perceptibles dix ans avant qu’il ne survienne. 

Qu’est-ce qu’un AVC ? 

L’AVC correspond à la rupture voire à l’obstruction d’un vaisseau sanguin situé dans le cerveau. Le risque d’en être victime augmente en vieillissant : d’après des données de l’Inserm, l’âge moyen de survenue d’un AVC est 74 ans. 25% des personnes concernées ont moins de 65 ans et 10% ont moins de 45 ans. 

Des troubles précoces de la mémoire 

Dans cette étude, les chercheurs ont suivi près de 15 000 patients pendant 26 ans, entre 1990 et 2016. Durant toute cette période, ils leur ont fait remplir des questionnaires pour récolter des informations sur leur état de santé physique et mentale. Sur l’ensemble des participants, 1 662 personnes ont été victime d’un AVC : la plupart d’entre elles souffraient de troubles de la mémoire dix ans auparavant, en comparaison aux personnes n’ayant pas eu d’AVC. Deux ou trois ans avant l’accident, la plupart de ces personnes éprouvaient des difficultés dans les tâches de la vie courante, comme préparer le repas ou s’habiller. Dans un article du Daily Mail, Dr Alis Heshmatollah, autrice de cette étude, explique : "Le déclin cognitif accéléré et la difficulté à réaliser ces tâches avant l’accident suggèrent que les individus avec un risque d’AVC souffrent d’une accumulation de dommages intercérébraux des années avant l’attaque."

Comment se protéger ? 

S’il existe des signes avant-coureurs, il y a également des facteurs de risque. Les femmes sont plus fréquemment touchées que les hommes, comme les personnes ayant peu de diplômes ou celles porteuses d’un gène associé à la maladie d’Alzheimer : le gène APOE. Mais il est possible d’agir sur certains facteurs potentiels d’AVC : l’hypertension, le diabète, l’excès de cholestérol, le tabac, l’obésité ou encore la consommation d’alcool. Une prise en charge adaptée ou l’adoption d’un mode de vie plus sain, avec une alimentation équilibrée, du sport, et l’arrêt du tabac et de l’alcool, permettent de réduire les risques.  

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