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QUESTION D'ACTU

Imagerie par résonance magnétique

Angine de poitrine : passer une IRM est efficace

Les patients chez qui l'on diagnostique une angine de poitrine on plutôt intérêt à passer une IRM qu'une angiographie effractive. 

Angine de poitrine : passer une IRM est efficace KatarzynaBialasiewicz / istock




Si l’on souffre d’une angine de poitrine, passer une IRM s’avère performant et non invasif, évitant notamment les hospitalisations. Ce sont les résultats de l’essai MR-INFORML'expérience visait à déterminer si l'imagerie par résonance magnétique (IRM) pouvait être utilisée pour guider les décisions thérapeutiques concernant les patients souffrant d'angine de poitrine, plutôt que d'effectuer une intervention plus invasive.

Plusieurs visites à l'hôpital

L'angine de poitrine est une douleur à la poitrine causée par une réduction du flux sanguin vers les muscles cardiaques. Cette maladie constitue un signe avant-coureur d'un risque de crise cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral (AVC).

À l'heure actuelle, les patients chez qui l'on diagnostique une angine de poitrine doivent subir une angiographie effractive, une intervention qui consiste à prendre des radiographies des artères du patient en effectuant plusieurs visites à l'hôpital, et y passer une nuit. Si l'affection est grave, les patients doivent subir une intervention visant à améliorer la circulation sanguine vers le cœur, appelée "revascularisation".

L'essai MR-INFORM a porté sur 918 patients souffrant d'angine de poitrine, qui ont été répartis en deux groupes. L'un d'eux a passé l'angiographie invasive standard. L'autre a subi une IRM de 40 minutes pour décider s'il fallait envoyer le malade faire une angiographie effractive.

Personnaliser le traitement de l'angine de poitrine

Les deux groupes ont donné des résultats similaires concernant la santé des patients, moins de 4% des malades ayant eu des problèmes cardiaques l'année suivante. Cependant, le groupe dont le traitement a été dicté par l'IRM a subi beaucoup moins d'interventions, et seulement 40% de ces malades ont eu recours à une angiographie invasive. 36% du groupe IRM a subi une revascularisation, comparativement à 45% dans l'autre groupe.

Pour le professeur Eike Nagel, cardiologue et directeur de la recherche : "personnaliser le traitement de l'angine de poitrine signifie que nous pourrons cibler les traitements les plus invasifs uniquement sur les patients qui en ont vraiment besoin".

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