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QUESTION D'ACTU

Paru dans Plos One

Des patients tétraplégiques surfent sur le net par la pensée grâce à un implant cérébral

Des tétraplégiques ont réussi à surfer sur le net par la pensée grâce à un implant ultra-sophistiqué conçu par des scientifiques de l'Université de Stanford. 

Des patients tétraplégiques surfent sur le net par la pensée grâce à un implant cérébral Shidlovski




On n'arrête pas le progrès. Récemment, trois patients tétraplégiques ont pu effectuer des activités sur la toile en déplaçant le curseur de recherche par la pensée. Une équipe de scientifiques de l'Université de Standford a implanté un dispositif dans le cerveau de trois patients : un homme et une femme, tous deux âgés de 51 ans et un autre homme de 63 ans. Les trois participants ont pu réaliser des achats en ligne, tchater en ligne, envoyer des emails ou encore jouer du piano virtuel.  

Les résultats de l'essai clinique pilote ont été publiés dans la revue Plos One. "Une des patientes nous avait expliqué au début de l’expérience qu’elle souhaitait pouvoir rejouer de la musique, et la voir jouer sur un clavier virtuel était très émouvant", développe le Dr Paul Nuyujukian, qui a dirigé les recherches. 

Aider les patients à renouer avec leur vie d'avant

Conçu en partenariat avec l'entreprise BrainGate, l'implant fonctionne à partir de réseaux d'électrodes en connexion avec la zone du cerveau qui gère les mouvements. Les capteurs décodent et transmettent le message du cerveau jusqu'à l'appareil (en l'occurrence une tablette), ce qui va permettre aux personnes d'utiliser internet par la simple pensée. 

"Cette étude est une autre étape vers l'utilité croissante des interfaces cerveau-ordinateur intracorticale en tant qu'appareils potentiels d'assistance, de communication, d'éducation, de contrôle environnemental et de divertissement pour les personnes paralysées", soulignent les auteurs de l'étude.

Les neurochirurgiens se félicitent d'avoir mis en place un système qui permet aux patients tétraplégiques de se reconnecter à des activités qu'ils pratiquaient avant leur accident.

"Cette expérience a permis aux patients d’avoir de nouveau accès aux technologies qu’ils utilisaient quotidiennement avant leur accident ou l’apparition de leur maladie", estime Jaimie Henderson, neurochirurgien à l’Université de Stanford. 

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