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Ministère de l’Agriculture

Grippe aviaire : la biosécurité renforcée dans les élevages

Le ministère de l’Agriculture durcit les mesures de biosécurité dans les élevages français de volaille et de palmipèdes. Elles entreront en vigueur le 1er septembre.

Grippe aviaire : la biosécurité  renforcée dans les élevages lnzyx/epictura




Le ministre de l’Agriculture veut briser la série noire. Ce 13 juillet, Stéphane Travert a annoncé le renforcement des mesures de biosécurité dans les élevages de volailles et de palmipèdes. L’arrêté, qui entrera en vigueur le 1er septembre, a pour objectif de limiter le risque de propagation de la grippe aviaire dans le pays.

Cette fois, le ministère a décidé d’anticiper et d’agir avant les migrations d'oiseaux sauvages, qui se produisent en automne. Il faut dire qu’en octobre 2016, ces migrations ont provoqué une épidémie de grippe aviaire hautement pathogène (H5N8) dans les élevages du Sud-ouest. Pour la deuxième année de suite, les exploitants ont dû vider leurs volières et respecter un vide sanitaire.

Désormais, les éleveurs seront soumis à une obligation de résultats. Ce nouvel arrêté leur impose l’élaboration d’un cahier des charges et de guides de biosécurité. Ceux-ci devront être scrupuleusement respectés.

Abriter les élevages

Le ministère demande également la protection des aliments destinés aux animaux captifs. Ces réservoirs peuvent constituer un mode de contamination idéal si les oiseaux sauvages s’y nourrissent. Limiter les contacts est donc une priorité.

Au rayon des nouveautés figure aussi le dépistage obligatoire au sein des élevages reproducteurs. En effet, les animaux qui y résident sont plus susceptibles de changer de structure.

Toujours dans un but de protection, les véhicules qui circulent au sein d’une exploitation devront être scrupuleusement suivis. L’idée est claire : si un virus pathogène s’introduit dans une structure, sa propagation doit être freinée par tous les moyens.

Cet arsenal risque de s’avérer très contraignant pour les éleveurs. Mais les enjeux sont réels. Les deux épidémies successives ont coûté cher aux exploitants qui ont dû abattre leurs oiseaux. A elle seule, la flambée de 2016 a abouti à la mort de 3,7 millions de canards. Cela représente 250 millions d’euros de pertes.

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