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Sondage Ipsos

Santé mentale : un jeune sur deux a déjà ressenti des symptômes psychiques

Les 15-25 ans se disent heureux, mais la moitié avoue être parfois gênée par le stress ou l’anxiété. 

Santé mentale : un jeune sur deux a déjà ressenti des symptômes psychiques Stocklib / My Make OU




Blasés par la vie, les jeunes ? Une simple façade, à en croire les résultats d’un sondage IPSOS (1) réalisé auprès de jeunes, de parents et d'enseignants. Loin d’en avoir assez de leur existence, ils semblent plutôt optimistes : 95 % d’entre eux se déclarent « heureux et intéressés par la vie ». Un sentiment largement partagé par les parents et les enseignants. Une ombre au tableau existe cependant : stress et symptômes de troubles psychotiques ne sont pas rares dans cette population.

La moitié des jeunes interrogés se disent gênés par de l’anxiété, une phobie, une paranoïa ou encore une dépression. Moins nombreux sont ceux qui considèrent que cette gêne est importante. Ils sont, en majorité, prêts à en parler.
A un membre de la famille en priorité, estiment les sondés. Mais les clichés ont la vie dure : 64 % d’entre eux ne souhaitent toujours pas partir en vacances avec une personne atteinte de maladie mentale… et presque autant pensent qu’un tel individu représente un danger. Dans ces conditions, difficile de lever le tabou.

Des enseignants démunis

S’ajoute le facteur stress, qui touche un mineur sur trois. Si les parents semblent assez peu conscients de ce malaise, les enseignants, eux, en ressentent bien les effets. Ils n’hésitent d’ailleurs pas à se plaindre de leurs étudiants parfois « amorphes » au cours du sondage.

Mais être conscient du problème ne signifie pas forcément savoir y réagir. Alors que 58 % des jeunes déclarent avoir ressenti au moins un des neuf symptômes de type psychotique qui leur ont été présentés, les enseignants se sentent assez démunis. Ils l’admettent eux-mêmes : la formation manque dans ce domaine.
Ainsi, 92 % d’entre eux ignorent la conduite à tenir si un élève présente un trouble mental. Le problème ne réside pas dans l’identification des facteurs de déclenchement, mais plutôt dans celle, excessive, des facteurs dont la nocivité n’est pas démontrée. Les enseignants ont encore trop tendance à penser que les jeux vidéo et la télévision facilitent l’émergence de pathologies. Un lien qui n’a pas pu être établi.

 


(1) Sondage IPSOS pour la fondation Pierre Deniker avec le soutien institutionnel de Janssen, réalisé par téléphone auprès de trois échantillons : 603 jeunes, 601 parents et 235 enseignants.

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