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QUESTION D'ACTU

Méningocoques de type C

Méningite : un collégien de 14 ans est décédé dans le Rhône

La méningite fait une nouvelle victime. Un adolescent de 14 ans est décédé dans le Rhône, des suites d'une infection foudroyante à méningocoques de type C.

Méningite : un collégien de 14 ans est décédé dans le Rhône LE MOINE MICHEL/SIPA




La méningite à nouveau responsable d’un drame. Un adolescent de 14 ans est décédé ce jeudi suite à une infection invasive à méningocoque du groupe C. Scolarisé dans un collège de la ville de l’Arbresle, dans le Rhône, le jeune garçon a commencé à ressentir les symptômes dans la journée.

Son cas a rapidement été signalé à l’ARS Rhône-Alpes et le malade a été hospitalisé en urgence, mais les médecins n’ont pas pu le sauver, et il est décédé en fin de journée.

La méningite est une maladie qui se transmet par gouttelettes de salive, entre individus, en contact direct, rapproché et prolongé. Pour cette raison, tous les proches du garçon ont été identifiés. Ils ont depuis reçu un traitement antibiotique préventif.

Ce n’est pas la première fois cette année que la région Rhône-Alpes est touchée par la méningite. En Octobre 2015, deux cas avaient été rapportés dans des écoles maternelles, l’un à l'Arbresle déjà, l’autre dans une commune avoisinante, Saint-Pierre-la-Palud.

L’un des deux enfants était lui aussi atteint d’une infection à méningocoques du groupe C. Une jeune étudiante était également décédée à Lyon le 4 octobre 2015, des suites d’une méningite à méningocoques de type B.

 

Priorité aux vaccins

Face à cette tragédie, l’ARS réaffirme l'importance de la vaccination, afin de lutter efficacement contre la maladie, les traitements antibiotiques préventifs ne remplaçant pas les vaccins.

Conformément aux recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique, émises depuis 2010, elle préconise donc la vaccination contre les méningocoques de type C pour toutes les personnes âgées de 12 mois à 24 ans. Les habitants des communes concernées sont invitées à se faire vacciner en priorité.

Pour cela, l’ARS compte sur le soutien des médecins, des pharmaciens mais aussi de la protection maternelle et infantile dans ces petites villes, pour sensibiliser les parents à l’importance de ces vaccins.

 

La méningite en bref

Il s'agit d'une maladie qui s’attaque aux méninges, d'une inflammation de ces membranes qui entourent le cerveau et la moelle épinière. La méningite peut avoir plusieurs origines : bactéries, virus, voire même parasites. Ellese transmet par la salive. Les méningites virales sont neuf à dix fois plus répandues que les méningites bactériennes, et souvent bénignes.

Mortelles dans 10 % des cas, les pathologies d’origine bactérienne peuvent quant à elles être causées par plusieurs types de bactéries : méningocoques, pneumocoques ou haemophilius influanza.  Cette dernière n’existant presque plus en France, en raison de l’efficacité du vaccin qui lui est propre.

Aujourd’hui, la vaccination constitue l’élément le plus important en matière de prévention contre la méningite. Différents types de vaccins ont été élaborés. Mais comme il existe une grande variété de bactéries responsables de la maladie, cela complique l’élaboration de vaccins capables de lutter contre tous les types de méningites. 

Depuis 2010, le vaccin contre le méningocoque C n’est pas obligatoire, mais il est recommandé, pour tous les enfants à l'âge de 12 mois, et remboursé à 65 %. Un rattrapage jusqu’à 24 ans est ensuite possible.Cependant la couverture vaccinale reste très insuffisante, seuls 60 % des enfants et 5% des jeunes adultes étant vaccinés contre les méningocoques C.

La vaccination contre les méningocoques de type B pose problème, car ces bactéries sont responsables de la majorité des méningites bactériennes. Autorisés sur le marché, les vaccins n’ont toutefois pas été recommandés de manière généralisée en France, comme pour celui des méningocoques C.

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