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Séquelles sur le long terme

Cancers pédiatriques : la radiothérapie augmente le risque d'obésité à l'âge adulte

Une étude américaine montre que les enfants traités par radiothérapie pour des tumeurs cérébrales ont plus de risques d'être obèses à l'âge adulte. 

Cancers pédiatriques : la radiothérapie augmente le risque d'obésité à l'âge adulte ISA HARSIN/SIPA




Les enfants guéris de cancer ont un risque accru d’obésité à l’âge adulte. Ce sur-risque serait associé aux thérapies qu’ils reçoivent selon une étude publiée ce lundi dans la revue Cancer.

Des travaux précédents ont montré que le taux d’obésité était élevé chez les enfants ayant survécu d’une tumeur au cerveau après avoir été traité par radiothérapie. Des résultats confirmés pas cette nouvelle étude, menée par une équipe de l’hôpital des enfants de St Jude à Memphis (États-Unis).

Un risque élevé chez les plus jeunes

Les chercheurs américains ont suivi près de 2 000 enfants guéris d’un cancer diagnostiqué 10 plus tôt. Plus de la moitié de cette cohorte avait plus de 25 ans. L’équipe a observé que 47 % des enfants atteints d’une tumeur traitée par rayons étaient devenus obèses contre 30 % des enfants n’ayant pas suivi ce traitement.

Le développement de l’obésité semble également lié à la prise de glucocorticoïdes (anti-inflammatoires utilisés pour atténuer les douleurs provoquées par la tumeur) en parallèle de la radiothérapie, et à l’âge des enfants. Plus ils étaient jeunes au moment du traitement, plus le risque est élevé. Le rôle de la génétique a également été décelé. Les chercheurs suggèrent que des variations génétiques retrouvées dans des gènes impliqués dans la croissance, la réparation et la connectivité neuronale pourraient être associées à l'obésité chez les enfants dont la tumeur cérébrale a été traitée par radiothérapie.

Identifier les patients les plus à risque

Pour les auteurs, ces travaux représentent une avancée majeure dans la prise en charge des enfants atteints de cancer. « La possibilité d’identifier les patients les plus à risque permettra la sélection des protocoles thérapeutiques qui optimiseront les résultats des traitements et minimiseront les risques de complications sur le long termehttps://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/10335-Cancer-de-l-enfant-les-patients-souffrent-de-sequelles-a-long-terme », explique Kirsten Ness, auteur de l’étude.

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