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Dans le Lancet

Espérance de vie : le monde a gagné six ans de plus

L'espérance de vie a progressé de 6 ans depuis 1990, révèle une étude publiée dans le Lancet. Si les maladies cardiaques sont toujours les facteurs les plus mortels, le Sida et le diabète font leur apparition dans le classement.

Espérance de vie : le monde a gagné six ans de plus Peter Barritt/SUPERSTOCK/SIPA




Bonne nouvelle, une étude parue dans le Lancet montre que l’espérance de vie moyenne au niveau mondial a augmenté de plus de 6 ans entre 1990 et 2013, passant de 65,3 à 71,5 ans. Pour cette étude, les chercheurs ont passé en revue les données de 188 pays.

Dans le détail l’évolution de l’espérance est évidemment plus nuancée : ainsi quand les femmes ont gagné 6,6 ans en moyenne depuis 1990 (à 74,3 ans),  les hommes n’ont gagné que 5,8 ans (68,8 ans). Si la longévité s’est particulièrement accrue dans une dizaine de pays en voie de développement tels que le Népal, le Rwanda, l’Ethiopie, le Niger ou l’Iran, qui ont gagné plus de douze ans, l’Afrique sub-saharienne reste à la traîne, en particulier l’Afrique du Sud, le Bostwana, la Namibie, où les ravages du sida ont amputé l’espérance de vie de cinq ans. Une carte interactive permet de suivre l'évolution de l'espérance de vie dans le monde entre 1990 et 2013.

Baisse des pneumonies et de la diarrhée

L’augmentation de la durée de vie depuis 1990 est causée principalement par une chute de la mortalité liée aux pneumonies (de 3 420 700 morts en 1990 à 2 652 600 en 2013), ou encore à la diarrhée (2 578 700 en 1990 à 1 264 100 en 2013).

Les cinq causes de mortalité qui ont le plus évolué entre 1990 et 2013 sont le HIV (de 286 400 morts en 1990 à 1 341 000 en 2013), le diabète (684 300 en 1990 à 1 299 400 en 2013), mais aussi les maladies chroniques des reins, la maladie d’Alzheimer, les blessures intentionnelles et les cirrhoses. Un tableau sur l'évolution du nombre de morts pour chaque facteur entre 1990 et 2013 est également disponible.

Poids majoritaire des maladies non transmissibles

Les résultats de cette étude permettent surtout d'analyser l’évolution des facteurs de mortalité dans le temps et donc pouvoir en tirer des conclusions sur l’efficacité des politiques de santé publique.

« Nous sommes passés d’une prédominance des maladies infectieuses à un poids majoritaire de celles non transmissibles, sous l’effet du vieillissement de la population et des avancées dans le domaine sanitaire », analyse Christopher Murray dans Le Monde.

En 2013, les causes de mortalité le plus communes sont les maladies cardiaques (8 139 900), les accidents vasculaires cérébraux (6 446 900), les maladies pulmonaires obstructives chroniques (2 931 200), les pneumonies (2 652 600), la maladie d’Alzheimer (1 655 100), le cancer du poumon (1 639 600), les accidents de la route (1395 800), le Sida (1 341 000), le diabète (1 299 400) et la tuberculose (1 290 300).

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