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QUESTION D'ACTU

Une étude sur 368 femmes danoises

Allaitement : poursuivre les antidépresseurs ne nuirait pas au bébé

Les mères qui continuent à prendre leurs antidépresseurs ont tendance à allaiter plus longtemps et la dose de médicament passant dans le lait maternel serait très faibles selon une étude.  

Allaitement : poursuivre les antidépresseurs ne nuirait pas au bébé ANGOT/SIPA




Les jeunes mamans qui poursuivent leur traitement antidépresseur au cours de l’allaitement ne feraient pas courir de risque particulier à leur bébé. Même si en général, une grande partie des femmes prenant ce type de traitement ont tendance à les arrêter une fois enceinte, craignant divers dangers pour la santé de leur nourrisson, une étude menée par des chercheurs de l' Université d'Adélaïde, en Australie va peut-être les rassurer. Présenté lors du congrès de la Perinatal Society of Australia and New Zealand, ce travail réalisé à partir des données du registre national des naissances au Danemark, a passé à la loupe, la santé de 368 femmes sous traitement antidépresseur avant leur grossesse ainsi que celle de leur bébé.

 

¾ des femmes enceintes arrêtent leurs antidépresseurs

Première confirmation établie par ces scientifiques, une fois enceintes, les femmes sous antidépresseurs sont très nombreuses à stopper net leur traitement qu’il leur soit indispensable psychologiquement ou pas. « Nous avons constaté que les deux tiers des femmes ont cessé de prendre leurs médicaments antidépresseurs, soit juste après avoir appris leur grossesse, soit au moment de l'allaitement » a déclaré le Dr Luc Grzeskowiak l’un des auteurs de cette étude. Enfin, pour les 30% de femmes qui avaient poursuivi leur traitement au cours de la grossesse et de l’allaitement, l’étude conclut qu’elles sont plus nombreuses à continuer à allaiter leur enfant jusqu’à au moins 6 mois comme ce qui est recommandé.

 

Un rapport bénéfice-risque positif pour la mère et le bébé

Face à la principale inquiétude des mères allaitantes sous antidépresseurs, à savoir que la substance active de ces derniers passent dans leur lait et constituent un danger pour leur bébé, la conclusion de ces chercheurs se veut rassurante. Selon eux, la dose de médicament transférée au bébé par le biais du lait maternel est si faible, qu'il est préférable tant pour la mère que pour l’enfant de continuer le traitement et donc d’augmenter leur chance d’allaiter plus longtemps. «C'est un message très important parce que nous savons que l'allaitement a d'immenses avantages pour l'enfant et la maman elle-même, y compris une certaine protection contre la dépression post-natale » précisent les auteurs. 

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