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Fibrillation atriale : «Il ne faut jamais négliger les petits signes !»

Alors qu'il souffrait sans s'en inquiéter de fibrillation atriale, Frédéric, 71 ans, a été victime d'un AVC en 2013. Traité par cryoablation, il affirme vivre aujourd'hui "tout à fait normalement".

Fibrillation atriale : \ CherriesJD/Istock




L'ESSENTIEL
  • La fibrillation atriale est une maladie du rythme cardiaque qui peut entraîner un AVC.
  • Frédéric, 71 ans, sportif depuis toujours, a été traité par cryoablation.
  • Son traitement par anticoagulants et antiarythmiques ne produisait plus d'effets.

"On peut être sportif, se croire jeune, mais il ne faut pas négliger les petits signes !". Une sagesse que Frédéric Bunst, 71 ans, a acquis après un sérieux problème de santé. Alors que depuis l’âge de 15 ans il pratiquait régulièrement la course à pied, il avait bien perçu quelques signes d’arythmie cardiaque. "Mais je pensais que c’était lié au fonctionnement normal du cœur…", raconte-t-il. Et puis en 2013, à la suite de ce qu’il appelle un "tracas professionnel", il se retrouve en soins intensifs après un AVC.

Placé sous anticoagulants après un AVC

"Cela faisait plusieurs mois que j’avais des battements de cœur irréguliers, mais je ne savais pas ce que c’était, cela bougeait sans m’inquiéter même si j’avais toujours eu un cœur qui battait plutôt lentement." Après son AVC, son cardiologue lui prescrit un traitement à base d’anticoagulants. Quelques mois de tranquillité… jusqu’à une nouvelle grosse crise d’arythmie et le cœur qui atteint 150, ce qui l’envoie aux urgences. Et, malgré la poursuite de son traitement, d’autres crises qui interviennent ensuite régulièrement : "En fait, les médicaments ne faisaient plus d’effet pour garantir un rythme cardiaque régulier", raconte Frédéric Bunst.

La FA, une maladie cardiaque qui concerne plus d'un million de patients en France

Pour traiter les effets de cette arythmie persistante, son médecin lui prescrit un traitement complémentaire, cette fois avec des antiarythmiques. "Le problème, c’est que ces médicaments-là font baisser la fréquence cardiaque alors que mon cœur bat naturellement déjà très lentement". Difficile donc pour ce patient de bien contrôler sans effets indésirables sa fibrillation atriale, une maladie cardiaque qui concerne plus d’un million de patients en France et qui est à l’origine de son AVC, la FA empêchant l’oreillette gauche de bien évacuer le sang du cœur, ce qui provoque la formation de caillots dont le passage dans le système circulatoire peut être fatal.

https://www.pourquoidocteur.fr/MaladiesPkoidoc/891-Fibrillation-auriculaire-prevenir-le-risque-d-accident-vasculaire-cerebral

Une FA traitée par cryoablation

"Il y a deux ans, mon cardiologue a été formel : il fallait opérer". L’intervention, une cryoablation qui consiste, à partir d’un catheter, à détruire par le froid les cellules cardiaques responsables de la FA. "Avant on croit qu’être opéré du cœur c’est quelque chose de terrible… en fait, c’est une opération presque banale". L’ablation est en effet un traitement classique et courant de la FA. Il repose sur la méthode utilisée chez Frédéric Bunst mais aussi, depuis quelques années, sur une nouvelle technique appelée électroporation. Celle-ci permet de désactiver les cellules malades du cœur à partir de micro-chocs électriques à cadence très répétée et évite les effets parfois indésirables -cicatrices veineuses et risque de récidive- des autres techniques d’ablation.

Bien s'hydrater après l'effort limite les risques de crise d'arythmie

Effets dont Frédéric Bunst a été épargné, ce qui lui permet de vivre aujourd’hui "tout à fait normalement" en oubliant totalement les crises d’arythmie dont il était victime avant son intervention, même s’il est toujours traité avec des anti-coagulants. Mais il a aussi appris à s’en protéger avec une méthode tout ce qu’il y a de plus naturel : "Mes crises intervenaient souvent après un effort et alors que je n’avais pas assez bu. Mon cardiologue m’a expliqué que le corps avait besoin d’eau lorsque l’on fait un effort. Alors désormais, tout se passe très bien, je peux courir, faire du VTT, mais je me force à boire pour éviter le retour de ces crises".

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