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Contraception d’urgence : toujours plus accessible en 2023

La contraception d’urgence (CU) permet d’éviter des grossesses non désirées. Il existe deux types différents, dont l’accessibilité s’est fortement améliorée ces dernières années, et notamment en 2023. Un petit rappel s’impose.

Contraception d’urgence : toujours plus accessible en 2023 Maridav/iStock




L'ESSENTIEL
  • La contraception d’urgence ("pilule du lendemain") est accessible en pharmacie, sans ordonnance et prise en charge à 100 % par l’assurance Maladie.
  • Les préservatifs sont pris en charge à 100 % et sans ordonnance pour les moins de 26 ans. Au-delà de cet âge, la prise en charge est à hauteur de 60 % mais il faut une ordonnance. Ils protègent contre les IST.
  • Le DIU au cuivre est disponible en pharmacie sur prescription médicale et doit être mis en place par un professionnel de santé. Il est pris en charge à 65 % par l'Assurance Maladie.

Profitant de la journée mondiale de la contraception d’urgence le 26 septembre, le ministère de la Santé nous rappelle sur les réseaux sociaux les avancées de cette année 2023.

Rappelons que la contraception d’urgence désigne les méthodes de contraception utilisables pour prévenir la survenue d’une grossesse après un rapport sexuel non ou mal protégé. Elle constitue en quelque sorte une méthode de "rattrapage".

2 types de contraception d’urgence efficaces

Il existe différents types de contraception d’urgence qui sont clairement expliqués sur le site Questions Sexualité et sur celui de l’Assurance Maladie (Ameli).

En effet, elles sont au nombre de deux : la pilule d’urgence hormonale (plus communément appelée « pilule du lendemain » ou « pilule d’urgence ») et le dispositif intra-utérin (ou DIU, plus connu sous le nom de stérilet) à base de cuivre.

La "pilule du lendemain" se présente sous la forme d’un comprimé unique à prendre le plus tôt possible après le rapport (de préférence dans les 12 heures) et jusqu’à trois jours (72 heures) pour celle contenant du lévonorgestrel, ou cinq jours après celui-ci pour celle à base d’ulliprastal.

Le "stérilet" au cuivre peut, lui, être posé (par un professionnel) jusqu’à cinq jours après le rapport. Il a un effet spermicide (rend inactif les spermatozoïdes) et empêche également qu’un ovule fécondé ne se fixe dans l’utérus.

Mais gardons à l’esprit que la contraception d’urgence hormonale n’est pas efficace à 100 % (95 % des grossesse serait ainsi évitées selon l’OMS) et doit rester exceptionnelle car elle risque de perturber le cycle féminin. Le mieux reste d’utiliser une contraception régulière accompagnée d’un bon suivi médical.

Et côté financier, une prise en charge largement améliorée

L’évolution de la prise en charge et donc l’accessibilité à la contraception d’urgence a été progressive.

Actuellement, le DIU au cuivre est disponible en pharmacie sur prescription médicale pour un coût d'environ 30 euros. Il est pris en charge à 65 % par l'Assurance Maladie. A noter que la pose de stérilet peut être effectuée (toujours par un professionnel de santé) même si la femme n’a jamais eu d’enfant, contrairement aux idées reçues.

Et depuis le 1er janvier 2023 :

-La contraception d’urgence est disponible en pharmacie sans ordonnance et prise en charge à 100% par l’Assurance Maladie sans avance de frais, pour toutes les femmes en âge de procréer (les jeunes filles mineures peuvent demander le secret de la délivrance du médicament).

-Les préservatifs (certaines marques mais pas toutes à ce jour) sont également délivrés sans ordonnance en pharmacie et pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie pour les moins de 26 ans.

Rester vigilant face aux infections sexuellement transmissibles

Mais attention, la prise ou la mise en place d’une contraception d’urgence ne protège pas des infections sexuellement transmissibles (IST) comme le VIH (dont le dépistage est d’ailleurs accessible gratuitement et sans ordonnance en laboratoire), l’hépatite B, la syphilis, l’HPV (papillomavirus) et plusieurs autres maladies.

A ce titre, souvenons-nous d’éviter les comportements à risque (multiplicité des partenaires, absence de protection…) et que seuls les préservatifs protègent efficacement.

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