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Neurosciences

Malbouffe : la faute au cerveau ?

D’après une étude, un groupe de neurones situé dans l'amygdale du cerveau serait responsable de nos envies de manger trop gras et trop sucré, même lorsque l’on n’a pas faim.

Malbouffe : la faute au cerveau ? Doucefleur/iStock




L'ESSENTIEL
  • L'amygdale, située près de l’hippocampe, joue un rôle essentiel dans la gestion de nos émotions comme nos réactions de peur et d'anxiété.
  • 800 millions d’adultes dans le monde souffraient d’obésité en 2021, selon les chiffres de la Ligue contre l’obésité.

On ne contrôle pas toujours ses envies de sucré et de junk food… Des chercheurs du Cold Spring Harbor Laboratory (CSHL) ont en effet découvert qu’un groupe de neurones nous pousse à adopter une alimentation hédonique - lorsque l’on mange pour le plaisir plutôt que pour survivre. Leur étude a été publiée dans Nature Neuroscience.

Manipuler ces neurones entraîne un comportement alimentaire plus sain

Les scientifiques ont fait une expérience sur les souris, qui comme nous, peuvent avoir tendance à trouver les aliments riches en graisses et en sucres plus savoureux et à manger sans avoir faim.

Lorsque l'équipe a désactivé ces neurones spécifiques situés dans l’amygdale, les souris n'étaient plus attirées par les aliments mauvais pour leur santé qui les tentaient auparavant : "Elles mangeaient avec plaisir et restaient en bonne santé", explique Le professeur Dr Bo Li du Cold Spring Harbor Laboratory (CSHL). "Non seulement elles ont cessé de prendre du poids, mais elles semblaient aussi être beaucoup plus saines dans l'ensemble."

Obésité : cette approche pourrait être efficace pour lutter contre 

En effet, la désactivation de ces neurones a réduit la suralimentation et protégé contre l'obésité mais les effets positifs ne s'arrêtaient pas là : elle a également stimulé l'activité physique des animaux, entraînant une perte de poids et une meilleure santé métabolique.

Cette découverte pourrait constituer une stratégie pour des traitements efficaces contre l'obésité avec des effets secondaires minimes, d’après les auteurs de l’étude : "Identifier les circuits cérébraux qui contrôlent l'alimentation est important pour développer de meilleures options de traitement pour les personnes qui luttent pour contrôler leur poids", a expliqué le Dr Li.

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