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QUESTION D'ACTU

La chronique des vacances

Pour bien apprendre… il faut rêver

Peut-on apprendre en dormant ? Et bien non, cette question a beau revenir régulièrement, on est certain aujourd'hui, que ça ne marche pas. Par contre, on sait que la quantité de sommeil paradoxal est directement liée aux facultés intellectuelles.  

Pour bien apprendre… il faut rêver Choreograph / iStock




L'ESSENTIEL
  • Les activités et plaisirs des vacances ne doivent pas empiéter sur les besoins de sommeil.
  • La phase de sommeil la plus importante, celle pendant laquelle le cerveau récupère et qui se caractérise par les rêves, est celle du sommeil paradoxal.
  • Cette récupération prépare le cerveau à de nouvelles acquisitions.

Le temps des vacances est aussi celui de la récupération et, si celle-ci passe par des activités de loisirs, il ne faut pas pour autant négliger son sommeil et encore moins celui des jeunes enfants. Et il faut préserver particulièrement son sommeil paradoxal qui est celui durant lequel on fait des rêves. Il est appelé paradoxal parce que si les muscles sont complètement relâchés, les yeux bougent et l’activité cérébrale est intense. Ainsi chez le chien, le sommeil paradoxal n’occupe que 6% du temps total de sommeil, chez le chat visiblement plus intelligent, il occupe 15%, et chez l’homme 20%. A noter que les oiseaux et les reptiles n’ont pas de sommeil paradoxal.

Si on prive l’homme de ce type de sommeil, donc de ses rêves, la première fonction qui est perturbée est la mémoire. On sait bien que si on a peu dormi, il est difficile de se concentrer mais également de mémoriser correctement quelque chose. A l’opposé, quand on apprend à un animal un nouveau comportement, son pourcentage de sommeil paradoxal augmente.

Une bonne quantité de sommeil paradoxal est nécessaire pour que le cerveau puisse recueillir et stocker des informations.

Le sommeil paradoxal est plus important en fin de nuit qu’en début, cette partie étant essentiellement réservée à la récupération physique. Puis au bout de 6 heures d’endormissement, la quantité de sommeil paradoxal augmente, permettant la récupération intellectuelle et préparant pour ainsi dire le cerveau à de nouvelles acquisitions.

Meilleur exemple de ce besoin : le nouveau-né. Son cerveau est tout neuf et doit recueillir et stocker des millions d’informations. Son sommeil paradoxal représente la moitié des 18 à 19 heures passées chaque jour à dormir. A un an, il ne représente plus que le quart et à partir de 15 ans un cinquième comme chez l’adulte pour lequel la majorité des apprentissages sont faits. A noter que chez la personne âgée, la durée de sommeil paradoxal est réduite à 16% de la totalité, signe que bien que pouvant encore emmagasiner des informations nouvelles, les capacités du cerveau sont quand même hélas, considérablement réduites.

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