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Psychologie

Des amis qui vous veulent trop de bien : serait-ce le syndrome du sauveur ?

Le “syndrome du sauveur” est souvent dissimulé sous couvert de générosité.

Des amis qui vous veulent trop de bien : serait-ce le syndrome du sauveur ? Halfpoint/iStock




Vouloir aider les autres, que ce soit dans les bons ou les mauvais moments, est naturel, et même souhaitable. Certains pourtant, en prétextant leur bonté naturelle, se dévouent entièrement aux autres, au point de nuire à la relation, que ce soit dans leur couple, avec leurs amis ou leurs collègues.

Le sauveur s'inquiète tout le temps pour les autres

Il se pose des questions à longueur de journée sur le sort des autres, et pense qu'ils sont perdus dans les conseils ou les actions qu'ils entreprennent. Sans attendre qu'on lui demande quoi que ce soit, il se précipite pour tenter de régler leurs problèmes à leur place.

Un collègue qui se plaint de son organisation au travail ? Le sauveur ne perd pas une seconde pour lui créer un tableau répertoriant ses tâches pour mieux gérer son temps. Ainsi, il ne se préoccupe pas des besoins véritables puisqu’il pense les connaître et les devancer.

Il recherche la gratification

Rejeter l'aide du sauveur déclenche un sentiment de panique en lui et une colère intense. Il attend de ses actions non seulement un remerciement, mais aussi une gratification et une valorisation de ce qu'il est et de ce qu'il fait. C’est pourquoi le sauveur a tendance à chercher la compagnie de partenaires en difficultés pour se sentir indispensable et admiré.

Si la personne prend trop d'autonomie, le sauveur se sent inutile et cherche à fragiliser par des remarques désobligeantes pour venir à nouveau au secours. C’est une façon pour lui de se sentir en sécurité et de reprendre le contrôle avec des personnes qui ont moins de pouvoir que lui.

Comment s'en sortir ?

Prendre conscience de ce comportement permet de se poser des questions sur ses propres angoisses et ses propres imperfections. Il peut s'agir d'une peur de l'échec, de la vulnérabilité ou de l'indépendance des autres. En travaillant sur la confiance en soi et sa propre autonomie, de préférence avec un professionnel, il est possible de se détacher de ce rôle auto-attribué de sauveur.

En savoir plus : "Le syndrome du sauveur. Se libérer de son besoin d'aider les autres", de Mary C Lamia et Marylin J Krieger, aux éditions Eyrolles

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