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Mesure de rappel

Épilepsie : rappel de boîtes de Dépakine à cause d'un risque de sous-dosage

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) annonce que plusieurs lots de boîtes de Dépakine et de son générique font l’objet d’un rappel. En cause, une pipette défectueuse qui entraine un risque de sous-dosage du traitement.

Épilepsie : rappel de boîtes de Dépakine à cause d'un risque de sous-dosage Flory / iStock




Avis aux personnes épileptiques. Plusieurs lots de Dépakine -le traitement anti-épileptique conçu par le laboratoire Sanofi- et de son générique doivent être rappelés. Dans un communiqué, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) révèle que ces lots présentent un risque de sous-dosage lié à une pipette défectueuse. Cela pourrait donc entraîner des crises d’épilepsie, car le sous-dosage provoque "une baisse de l’efficacité du traitement antiépileptique", toujours selon l’ANSM.

Surtout, n'arrêtez pas votre traitement !

Les traitements concernés sont des solutions buvables. Il s’agit du lot N° 013097 de Dépakine 200mg/ml et de Valproate de sodium Zentiva 200mg/ml. Que faire si vous avez en votre possession un lot défectueux ? D’abord, rapporter les boîtes en pharmacie pour les échanger. Et surtout, n'arrêtez pas votre traitement, alerte l’ANSM. Si vous avez déjà utilisé une pipette défectueuse, consultez votre médecin afin de voir si vous avez un risque de faire une crise d’épilepsie. Les mauvaises pipettes sont identifiables. Elles portent la mention "300mg/ml" à la place de "200mg/ml". La Dépakine est prescrite aux personnes épileptiques mais aussi à celles présentant des épisodes maniaques de troubles bipolaires.

La Dépakine, interdite aux femmes enceintes

Depuis plusieurs années, la Dépakine s’est révélée être la cause de malformations ou de troubles neuro-développementaux chez les enfants exposés pendant la grossesse. En juin dernier, l’ANSM a interdit le traitement aux femmes enceintes. Il ne doit plus être prescrit non plus aux femmes ou adolescentes en âge de procréer. Selon une évaluation de l’ANSM datant de 2017, le valproate de sodium -ou Dépakine- a provoqué 2150 à 4100 malformations congénitales graves depuis sa mise sur le marché. Les enfants exposés in utero ont quatre à cinq fois plus de risques d’être atteints de troubles mentaux et du comportement. En tout, 16 000 à 30 000 enfants seraient touchés. Le laboratoire Sanofi, qui fabrique ce traitement, conteste ces résultats.

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