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QUESTION D'ACTU

Inventeur du test de vision

Ophtalmogie : Google rend hommage à Ferdinand Monoyer

Ses échelles de lettres s’invitent dans tous les cabinets d’ophtalmologie. Ferdinand Monoyer est célébré par Google.

Ophtalmogie : Google rend hommage à Ferdinand Monoyer belchonock/epictura




Ce 9 mai, Google célèbre un illustre inconnu, Ferdinand Monoyer. Vous ne connaissez probablement pas son nom. Et pourtant, vous l’avez forcément croisé dans un cabinet d’ophtalmologie. Et pour cause : le doodle du jour rend hommage à l’inventeur du test de vision.

Né un 9 mai 1836, Ferdinand Monoyer a révolutionné le domaine de l’ophtalmologie. Lyonnais de naissance, il grandit en Alsace et suit ses études de médecine à Strasbourg (Bas-Rhin). C’est là qu’il se passionne pour l’optique.

Les heures de gloire du physicien attendront la fin de la guerre franco-prussienne de 1870. Déplacé à Nancy (Meurthe-et-Moselle), il soumet une proposition de système métrique qui vise à numéroter la puissance des verres correcteurs. C’est la dioptrie. En 1875, l’unité est adoptée à l’occasion du Congrès d’Ophtalmologie de Bruxelles.

Deux tests

Mais Ferdinand Monoyer ne s’arrête pas là. Peu après, il invente une échelle de mesure de l’acuité visuelle. Baptisée d’après son créateur, elle fonctionne sur un principe simple. Des lettres de tailles différentes sont imprimées sur une carte. Chaque ligne reflète la vision – de 1/10 à 10/10.

Le patient doit déchiffrer ces symboles. A partir des résultats, l’ophtalmologue peut déterminer la pathologie visuelle à l’origine des troubles de la vision. Le succès est durable puisque l’échelle Monoyer est toujours utilisée dans le monde entier. Deux tests coexistent. L’un nécessite de placer le patient à 3 mètres, le second à 5 mètres.

Un clin d’œil se dissimule dans ce dernier. Les regards les plus attentifs reconnaîtront, à droite, le nom de famille du physicien et à gauche son prénom.


L’usage a aussi été adapté en fonction des publics. Des images sont par exemple utilisées sur les documents à destination des jeunes enfants qui ne savent pas encore lire.

 

Les Français voient mal

Les Français n’y voient pas clair. Après 20 ans, 7 sur 10 déclarent porter des lunettes ou des lentilles de correction. Chez les seniors, c’est pire : à partir de 50 ans, la quasi totalité de la population souffre d’un trouble de la vision. D’après la Drees, qui publie ces chiffres, ces problèmes de vue coûtent cher. En 2015, l’Etat a dépensé plus de 6 milliards d’euros dans le secteur. En moyenne, une personne doit débourser 434 euros pour s’offrir une paire de lunettes. Un motif majeur de refus aux soins.

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