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QUESTION D'ACTU

La charcuterie plébiscitée.

Trop de cochonailles dans l’assiette des Français

On ne peut pas vivre sans protéines. Les Français associent protéines avec viande. Passe encore, mais surtout avec la charcuterie. Et alors là, erreur !

Trop de cochonailles dans l’assiette des Français ISOPIX/SIPA




C’est le site de Inaporc, l’Interprofession Nationale Porcine, qui l’affirme haut et fort :  La « viande classée n°1 dans l’assiette des Français, Avec 34 kg par an et par habitant, le porc est la première viande consommée en France. Les trois quarts étant dégustés sous la forme de produits de charcuterie, un quart sous la forme de viande fraîche. Le porc se conjugue au pluriel, à l’image de la charcuterie qui compte plus de 400 produits (rillettes, andouille, boudin, jambon sec ou à l’os, petit salé…) ».

Bon… Tous les bons maçons vous le diront : si la brique est bonne, le mur est solide et droit. C’est la même chose avec notre alimentation et notre corps. Celui-ci se reconstruit en permanence. Les briques ce sont les acides aminés. Et où trouvent-on les acides aminés ? Dans les protéines ! Et qu’est-ce que les protéines ? Le poisson, les viandes, les œufs… et la charcuterie. Sans oublier les protéines d’origine végétale qui ont le vent en poupe même si  elles sont un moins bien équilibrées en acides aminés et plus difficiles à digérer.

Nous avons donc un besoin quotidien en protéines. Pour notre reconstruction, mais également pour participer au nettoyage de nos artères, car ce sont les protéines qui transportent le cholestérol, et pour lutter contre les infections. Par exemple, ce que l’on ne sait pas toujours c’est qu’en cas de longue grève de la faim, les grévistes meurent souvent d’infection justement par manque de protéine.

Pas plus de 70 grammes par jour

Chez une personne adulte de 70 kilogrammes, 300 grammes de protéines sont détruites chaque jour, dont 230 réutilisés. Nos besoins sont donc de 70 grammes de protéines, quotidiennement.

Pour ceux qui veulent faire du muscle, il faut savoir que lorsque les protéines sont en excédent - et bien entendu si l’on fait beaucoup de sport - celles-ci se transforment en “biscotos”. A l’inverse, en cas de régime alimentaire forcené et surtout mal équilibré, c’est-à-dire pauvre en protéines, le corps va réagir en stockant au maximum les graisses, pour faire des réserves, et en attaquant les muscles. Bref, on perd du poids mais on devient gras. La belle affaire ! Donc, il faut manger des protéines.

Une à deux fois par semaine… maxi !

Forts de ce constat médical les Français se ruent , l’âme légère, sur leur protéine préférée : la charcuterie. Oui mais voila, si on trouve des protéines dans le poisson, la viande, les œufs ou la charcuterie, on ne trouve malheureusement pas que cela. Il y a, hélas, les graisses… Et, trop consommer de pâté ou de saucisson au nom des protéines serait une erreur. Sans parler des rillettes ou là, les protéines errent carrément au milieu des lipides, le nom scientifique des graisses. Certes, les charcuteries sont très riches en protéines même plus riches que le poisson, mais, celui-ci reste tout de même la protéine de référence.

Tout est donc question d’équilibre. Le but n’est pas de porter un coup de grace  à ce qui fait le charme de nos centres villes - une charcuterie bien achalandée - mais plutôt de répéter qu’en matière d’alimentation le déséquilibre et la monotonie sont dangereux.

Alors charcuterie, oui,  mais pas plus d’une à deux fois par semaine. Ce que d’ailleurs, depuis quelques années, la majorité des Français a compris. Chez eux, la charcuterie représente 10 % de leur besoin en protéines. Pour les autres, gare à l’obésité !

 

 

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