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QUESTION D'ACTU

Chez des personnes à risque

De l'aspirine pour prévenir l'infarctus et le cancer du côlon

Des experts américains recommandent la prise d'aspirine pour réduire le risque de maladies cardiovasculaires et de cancer colorectal. 

De l'aspirine pour prévenir l'infarctus et le cancer du côlon magone/pix-5




L’aspirine devrait-elle être prescrite en prévention primaire pour réduire le risque de maladies cardiovasculaires et de cancer colorectal ? Pour un groupe d’experts américains indépendants (USPSTF), la réponse est oui. Ils décrivent leurs recommandations dans un article publié ce mardi dans The Annals of Internal Medicine.

Aux Etats-Unis, ces deux pathologies sont les plus meurtrières, soulignent les auteurs. En 2011, plus de la moitié de tous les décès dans le pays ont résulté d'une crise cardiaque, d'un AVC ou d'un cancer. Trouver un traitement préventif efficace et peu coûteux est donc un enjeu de santé publique. De nombreux travaux ont montré que l'aspirine diminuait le risque de cancer digestif d'environ 30 % et doublait les chances de survie. 

Consulté par le gouvernement fédéral américain sur cette question, l’USPSTF préconise de prescrire cet anti-inflammatoire non stéroïdien chez les personnes de 50 à 69 ans présentant un risque accru de pathologies cardiaques mais qui n’ont jamais été victimes d’un infarctus ou un accident vasculaire cérébral (AVC), et qui ne présentent pas de risques d’hémorragies.

 

Des risques indésirables graves

Dans leur article, les experts indiquent que cette prescription d’une faible dose (de 70 à 81 mg) devra durer au moins 10 ans pour une protection optimale contre les pathologies cardiaques et le cancer du côlon.

Ils estiment également qu’une prise régulière d’aspirine par les personnes de 40 à 59 ans pourrait améliorer leur espérance de vie et diminuer l’incidence des ces maladies. Ces bénéfices pourraient également être observés chez les personnes de 60 à 69 ans à haut risque cardiovasculaire.

Toutefois, l'USPSTF ne recommande pas l’usage préventif de l’aspirine chez ces sujets de moins de 50 ans et de plus de 70 ans, ainsi que les personnes à faible risque de ces pathologies, car les bénéfices ne semblent pas dépasser les risques liés à ce médicament. Les experts rappellent en effet que l'aspirine peut être responsable d'hémorragies de l’appareil digestif et cérébrales en raison de ses propriétés antiplaquettaires.

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