Après l’Europe, c’est donc au tour de l’Amérique du Nord d’être touchée par l’épidémie de grippe aviaire. Les autorités sanitaires canadiennes ont annoncé la mise en place d'un vaste périmètre de sécurité dans la province de Colombie-Britannique. Cette région se situe à l’Ouest du pays, bordant l’océan Pacifique et les Etats-Unis. Le déplacement de volailles, viandes, œufs et équipements ou aliments qui ont pu être en contact avec les animaux infectés est interdit dans cette région. 146.000 volailles touchées par la souche H5N2 du virus ont été abattues.

Cette large opération s'explique par la présence de cette souche de grippe aviaire H5N2 décrite comme hautement pathogène avec un risque élevé de transmission rapide entre les animaux. Les exploitants des fermes concernées seront indemnisés d'ici 6 à 10 semaines à la pleine valeur marchande des volailles.

De nombreux cas en Europe

En Europe, la souche présente est la grippe H5N8, qui a été détectée pour la première fois en Asie. En Allemagne, les premiers cas de grippe aviaire H5N8 ont été recensés le 4 novembre, où un foyer avait été identifié dans un élevage de 30 000 dindes. Les Pays-Bas avaient suivi 10 jours plus tard dans un élevage de 150 000 poules pondeuses. Le Royaume-Uni finalement a été touché par l’influenza aviaire dans une exploitation de canards (environ 6 000 têtes). A chaque fois, les volailles ont été abattues. En France, des mesures de surveillance renforcée ont été mises en place auprès des éleveurs. Elles concernent notamment l’alimentation et l’abreuvement des volailles élevées sur le territoire.

L’OMS rappelle les mesures de base de précaution à respecter : ne pas toucher un oiseau sauvage malade ou mort.