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Hypertrophie bénigne de la prostate

Adénome de la prostate : une hypertrophie bénigne que l'on traite

L’hypertrophie bénigne de la prostate est fréquente chez l’homme à partir de 50 ans. Elle se manifeste par des signes qui évoluent progressivement tels que des mictions anormales, des besoins fréquents d’uriner et une difficulté à vider complètement sa vessie. Le traitement est individualisé.

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Quel est le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate ?

• En cas d’HBP sans signes urinaires, il n’est pas utile de prendre un traitement.
• S’il existe des signes modérés, sans complications particulières, le médecin traitant prescrit généralement un traitement médical.
Il en existe trois classes :
- Les alphabloquants qui relâchent les muscles lisses.
- Les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase qui diminuent le volume de la prostate.
- La phytothérapie (fruit de palmier de Floride et prunier d’Afrique).
• En cas d’efficacité insuffisante du traitement médical, ou de survenue d’une complication, la chirurgie s’impose.
L’intervention la plus couramment pratiquée est la résection endoscopique de la prostate. Un tube est introduit dans l’urètre pour découper la prostate.
- L’incision cervicoprostatique est parfois proposée par voie endoscopique.
- Le TUNA diminue le volume de la prostate par la chaleur.
- Le laser est en cours d’évaluation.
Quand la prostate a un volume trop important pour être traitée par endoscopie, le chirurgien intervient en ouvrant le bas de l’abdomen pour retirer l’adénome. Des effets secondaires tels que des problèmes d’éjaculation (« éjaculation rétrograde » dans la vessie) sont fréquemment constatés, surtout après la résection endoscopique et la chirurgie abdominale (75 % des cas).
Le choix du traitement est déterminé en concertation avec l’urologue, le médecin traitant et le patient.