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Fibrose pulmonaire

Fibrose pulmonaire : une maladie qui altère le fonctionnement du poumon

La fibrose pulmonaire est une maladie des poumons caractérisée par un épaississement fibreux dans les espaces interstitiels du poumon, autour des alvéoles où les échanges gazeux se produisent. On décrit la fibrose pulmonaire idiopathique, c’est-à-dire dont on ignore la cause, et la fibrose pulmonaire « secondaire », car survenant secondairement à une maladie.

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Quand faut-il évoquer une fibrose pulmonaire ?

On doit penser à une fibrose pulmonaire en cas de survenue d’un essoufflement à l’effort ou d’une toux sèche. Les deux signes principaux et les plus marqués de cette maladie.
Comment diagnostiquer une fibrose pulmonaire ?
A l’examen clinique, le médecin lors de son auscultation entend des bruits caractéristiques à l’inspiration : des râles crépitants, qui sont comme un bruit de « velcro ». Ces derniers sont presque toujours présents assez tôt, ce qui permet d’évoquer assez tôt le diagnostic. On peut faire faire au malade un test de marche de 6 minutes. Il consiste à apprécier la distance que le patient peut parcourir en marchant pendant 6 minutes. Cette dernière diminue lorsque la personne souffre de fibrose pulmonaire.
Par ailleurs, on peut assez précocement réaliser une exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) afin d’évaluer l’importance de l’essoufflement : on estime par cet examen le volume d’air inspiré et expiré, on peut aussi mesurer le taux d’oxygène dans le sang à l’aide d’une ponction dans une artère du bras.
Au début de la maladie, la radiographie peut être normale, le médecin demandera alors préférentiellement un scanner avec des coupes fines. Avec cet examen, le médecin peut mettre en évidence des épaississements des espaces interstitiels et des « opacités » correspondant à des zones de fibrose. Ces dernières peuvent présenter un aspect très spécifique appelé « rayons de miel » en référence aux rayons au sein desquels les abeilles déposent leur miel dans la ruche. Le lavage broncho-alvéolaire repose sur l’introduction via le nez ou la bouche d’un fibroscope (tube flexible de fibres optiques de petit calibre) après pulvérisation d’un anesthésique. En introduisant le fibroscope via la trachée jusqu’aux bronches, on peut voir ces dernières et réaliser un prélèvement. La biopsie pulmonaire constitue « la » référence pour diagnostiquer la nature précise d’une image identifiée sur le poumon. Il consiste à réaliser un prélèvement du poumon à travers la peau anesthésiée.
Quant au diagnostic de fibrose pulmonaire idiopathique, il ne peut être posé qu’uniquement après avoir écarté toutes les causes « usuelles » de fibrose pulmonaire.