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Loire-Atlantique

Rage : un chaton activement recherché à Nantes

Par la rédaction

Une alerte a été lancée, en Loire-Atlantique, pour essayer de mettre la main sur un jeune félin hypothétiquement porteur de la rage.

innervision

Quoi de plus mignon qu’un chaton ? Pourtant, celui qui est actuellement recherché dans la région de Nantes constitue un véritable danger potentiel : il pourrait en effet être atteint de la rage. Or, la maladie est loin d'être anecdotique ! Rappelons que pour l’homme, la rage est mortelle. Régulièrement, des personnes en meurent - y compris dans les pays développés.

D’où les précautions à prendre vis-à-vis du chaton : il ne faut pas l’approcher mais contacter la police municipale (02 40 41 95 30) qui pourra se charger de la situation. L’animal est âgé de deux mois environ pour un poids estimé à 800 grammes. Il est « tigré avec du blanc sur le ventre et le nez », a indiqué le préfecture de Loire-Atlantique, qui a lancé l’alerte. Par ailleurs, le chaton est reconnaissable car il lui manque un œil.

Importé illégalement

Il a été précisé que le félin avait été importé de façon illégale sur le territoire français. Il a « disparu jeudi midi vers 13h dans le quartier Saint-Anne à l'ouest de Nantes dans le secteur Boulevard Saint-Aignan, place Charles-Lechat, rue Ferdinand-Buisson, rue Diderot », rapporte France 3 sur son site Internet.

Il est fréquent que des félins qui proviennent de trafic d’animaux domestiques soient atteints de maladies, représentant parfois une menace pour l’homme.

Maladie mortelle

La rage fait partie des maladies à déclaration obligatoire et se transmet à l’homme par « des animaux infectés par morsure, griffure, ou par léchage sur une peau porteuse de lésions ou sur les muqueuses », indique l’Institut de veille sanitaire (InVS).

Un vaccin préventif contre la maladie existe, rendu célèbre car mis au point par Pasteur. Il est possible de prévenir l’apparition de la maladie après la contamination (donc en post-exposition) en administrant rapidement un vaccin et des immunoglobulines. Le virus peut être véhiculé par d’autres animaux comme les chauves-souris ou les chiens. Trois cas de rage ont été déclarés chez des ressortissants français depuis 2003, dont un cas en Guyane.