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Affaire Viande Bigard

La cuisson est le premier mode de protection des hommes contre les microbes… mais pas seulement. Les conseils de Pourquoi Docteur…

Par le Dr Jean-François Lemoine

Pruneau cru ou pruneau cuit…Au-delà de la chansonnette d’enfant, l’homme, depuis la guerre du feu, a compris que le recours à la cuisson n’était pas qu’une simple question de goût pour consommer des aliments durs ou difficiles à assimiler, mais une vraie manipulation chimique essentielle pour notre développement.

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MOTS-CLÉS :

phase de régression annuelle va suivre le retour du soleil. Avec bonheur pour nos papilles, mais également pour notre santé. L’idéal serait certes un barbecue vertical qui permet aux graisses de s’évacuer autrement que sur les braises. Mais pour clore le débat sur les viandes trop grillées soi-disant cancérigènes, il faut savoir qu’il y a moins de substances dangereuses dans 50 kilogrammes de viande trop grillée que dans… une seule cigarette. Alors n’hésitez pas à utiliser ce mode de cuisson, le plus possible, dès que le temps ou la ventilation vous le permettront.

La soupe, un bouillon culturel

L’homme a très vite compris qu’il pouvait également faire bouillir. Par souci d’économie et pour une efficacité certaine. Malheureusement, si la soupe fut pendant longtemps une constante de notre alimentation – elle le reste d’ailleurs dans de nombreux pays – il s’agit d’un moyen médiocre pour conserver la qualité nutritionnelle des aliments. Par exemple les légumes cuits dans l’eau perdent presque toutes leurs vitamines, d’où l’importance de boire le bouillon de cuisson.

Papillote

Très vite également, les civilisations les plus évoluées ont su se munir du four, qui n’a cessé d’évoluer depuis la nuit des temps. De l’enfouissement sous terre aux micro-ondes, en passant par la papillote – qui est un micro four tout à fait convenable – on dispose là d’un très bon modèle de cuisson qui privilégie la qualité des aliments et leur rendu nutritionnel, à condition de ne pas rajouter de substances dangereuses, ce que nos aïeux n’avaient pas très bien compris lorsqu’ils cuisinaient au beurre. Car friture ou réchauffage des restes avec un bon morceau de gras, voilà certainement la principale erreur de notre gastronomie en matière de cuisson – même si, comme dit le médecin de notre âme gourmande Jean-Luc Petitrenaud, « c’est bigrement bon ». Désolé, confrère, on pourrait même imaginer que le micro-ondes n’a été inventé que pour cela, réchauffer sans cuire dans le gras !

La vapeur

 Enfin dernier mode, peut-être le plus employé dans le monde – car majoritaire en Extrême-Orient – la vapeur. S’il existe un procédé sur lequel il serait intéressant de parier, je vous conseillerais d’investir dans toutes les start-up qui emprunteront dans le domaine de la cuisson la voie tracée il y a quelques siècles par un Blésois génial : Denis Papin.

 

 

Le match « cru contre cuit »

 

Avantages et inconvénients du cru :

Avantages et inconvénients du cuit :

En pratique :

L’homme moderne (en opposition à celui des cavernes) essaiera de cuire le plus possible à la vapeur. Les moyens, du simple appareil à panier au four sophistiqué exceptionnel, mais aussi hors de prix, sont légions.

Il essaiera de toujours commencer son repas par une crudité et de le terminer avec un fruit cru.