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QUESTION D'ACTU

Le Mediator face aux juges





C’est un homme de 90 ans, Jacques Servier, qui va se présenter ce matin devant le Tribunal de Nanterre. Comme toute la presse, le Parisien commente aujourd’hui l’ouverture du procès sur l’affaire du Mediator. L’accusation soupçonne ce capitaine d’industrie, résument Marc Payet et Alexandra Echkenazi, d’avoir dissimulé la dangerosité de ce médicament et de l’avoir faussement présenté comme un anitdiabétique. Selon la dernière étude de l’Inserm, rapportée par Libération, le Mediator aurait fait 1300 morts en trente ans. Des résultats, bien sûr, contestés par le laboratoire.
Pour les journalistes, ce procès de Nanterre est une première. « Jamais un scandale sanitaire n’avait été jugé aussi rapidement, moins de deux ans après le retrait du produit», écrivent-ils dans les colonnes de Libération.
Une urgence judicaire qui laisse planer un doute sur la tenue du procès de Nanterre, comme le titre le Figaro. Les avocats des 300 victimes qui se sont portées partie civile ont choisi une procédure rapide de citation directe  pour tromperie aggravée. Selon eux, cette procédure donnera plus de chance ensuite aux victimes d’être indemnisées si le laboratoire est condamné.

Mais, parallèlement, une instruction est en cours au Tribunal de Paris, pour escroquerie, tromperie et homicides involontaires. Impossible, pour l’avocat de la défense que l’homme et la firme répondent successivement des mêmes faits devant deux juridictions. Il souhaite donc  que Nanterre soit dessaisi et que des expertises scientifiques soient diligentée par le Tribunal, note le Figaro. 
Tout l’inverse de la volonté de simplicité des parties civiles qui accusent Servier de vouloir noyer ce scandale sous une pluie de détails, conclue Libération.

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